Rutshuru : les combattants du CNDP enfin intégrés aux FARDC, Bosco Ntanganda nommé commandant adjoint des opérations

Les militaires intégrés à Rumangabo

Les militaires intégrés à Rumangabo

Les combattants du CNDP ont été finalement intégrés au sein des FARDC, à la faveur d’une cérémonie officielle, le mercredi dernier, au camp militaire de Rumangabo. C’était en présence des plusieurs autorités provinciales et nationales, civiles et militaires. La délégation de la facilitation internationale a cependant quitté la cérémonie, pour protester contre la présence de Bosco Ntanganda, ancien chef d’état major des troupes CNDP, et sous mandat d’arrêt de la CPI, rapporte radiookapi.net

C’est le ministre de la défense, Charles Mwando Simba qui, au nom du président de la République, a reçu les ex-combattants du CNDP, présents à Rumangabo, au sein de l’armée nationale. C’était au cours d’une cérémonie officielle, qu’il a lui-même qualifiée de symbolique. Une section des ex-combattants du CNDP, après avoir rempli, un à un, la fiche d’identification, en présence des agents de la Structure militaire d’intégration, SMI, ont rapidement passé le test médical, avant de recevoir la tenue militaire FARDC, qu’ils ont enfilée sur place. Après leur intégration officielle, les accolades s’en sont suivies avec leurs camarades d’une section FARDC de la 83ème brigade, sous les applaudissements de l’assistance.
Outre le ministre de la défense, le chef d’Etat major des FARDC, le général Etumba, était présent. Etait également présent, le commandant des opérations conjointes FARDC-Armée rwandaise, à l’Est de la RDC, le général Numbi. Il y avait aussi, côté armée rwandaise, le colonel Ruvusha, mais aussi, le général Bosco Ntanganda, ancien chef d’Etat major des troupes du CNDP, devenu, depuis le mercredi dernier, commandant adjoint des opérations à l’Est de la RDC. Les membres de la facilitation internationale, présents dès le début de la cérémonie, ont cependant quitté la tribune officielle peu avant l’arrivée du général Bosco Ntanganda. Ils entendaient ainsi protester contre sa présence à cette cérémonie officielle, Ntanganda étant sous mandat d’arrêt international.