Nord-Kivu : policiers, agents de la DGM et de l'ANR, principaux auteurs des violations de droit de l'homme

Le rapport semestriel du comité provincial de suivi des violations des droits de l’homme affirme qu’une quarantaine des cas de violations des droits humains commis pednat les 6 mois écoulés sont mis à la charge des agents de la Police nationale, de la DGM et de l’ANR.D’après l’officier de la section des droits de l’homme de la Monuc, il s’agit de 38 cas de violation inventoriés à Goma, Beni et Butembo sur une période de 6 mois, rapporte radiookapi.net

Une dizaine de ces cas ont déjà été tranchés par la justice, selon la même source. Pour Julien Atakala Aino, il y a un mécanisme qui est prévu pour que soit mis fin aux violations des droits de l’homme constatées, et que des mesures soient prises visant les procédures judiciaires.
rnPour sa part, l’inspecteur provincial de la police du Nord-Kivu qui est également président de ce comité, estime que le bilan des activités de ces 6 derniers mois est positif en termes de réduction des violations de droit de l’homme. Le colonel Ngoy Sengelwa appelle la population à collaborer avec ce comité en dénonçant les cas dont elle est victime. Il rassure : « Il y a des cas qui sont traités au niveau de l’auditorat, et qui sont mêmes déjà fixés. Il y a des condamnés qui sont en prison. Nous pouvons dire que la commission a fait son travail. »

Notons que ce rapport revient sur les difficultés que rencontre ce comité, notamment, le manque de collaboration de certains services tel que l’ANR lorsque ses agents sont impliqués ainsi que la lenteur de l’administration de la justice. Le comité provincial de suivi des violations des droits de l’homme au Nord-Kivu a été mis en place, rappelle-t-on, sur une recommandation de ministère de l’Intérieur du gouvernement central. Il est composé des officiers de la Police nationale congolaise, de l’auditorat militaire et du bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme.