Des accrochages ont été signalés la nuit dernière entre les FARDC et les Maï-Maï du Pareco dans la localité de Kamandi située dans le territoire de Lubero, à 250 kilomètres au nord de Goma. Ces combats ont occasionné une nouvelle fuite des populations civiles dans la brousse, rapporte rdaiookapi.net
C’est aux environs de 16h30 locales que les accrochages ont commencé à Kamandi, précisément au point de passage de Buhoyo. Selon le colonel Maï-Maï, Safari Buliyo, ses hommes cantonnés à Buhoyo ont été attaqués par des éléments de la 15e brigade des FARDC en provenance de Kanyabayonga plus au nord. D’après lui, les FARDC les ont sommés de quitter leur cantonnement. Chose qu’ils n’ont pas acceptée, ce qui a occasionné les combats entre les deux camps. Jusqu’à 1h du matin de ce jeudi, heure locale, ces combats se poursuivaient, selon la même source.
Du côté des FARDC, des officiels de la 15e brigade parlent plutôt d’une incompréhension. Il s’agit, disent-ils d’un « petit incident de parcours ». Leurs hommes, en route pour Kamandi, au bord du lac Edouard, devaient passer par Buhoyo. Les éléments du Pareco ont refusé de les laisser passer. Ce qui a provoqué les accrochages. Les mêmes officiels indiquent qu’ils ont fini par rappeler leurs hommes à Kanyabayonga en attendant d’harmoniser les vues au niveau des commandements. La situation est redevenue calme dans ce secteur, mais les populations civiles se sont réfugiées dans la brousse.
Par ailleurs, une accalmie s’observe depuis ce jeudi matin sur plusieurs fronts. C’est notamment à Rugari dans le Rusthuru, et dans la région de Rumangabo-Kanombe et Nkonkwe, à environ 50 kilomètres au nord de Goma. Le calme est revenu également sur l’axe Kibirizi-Nyanzalale-Katsiru GTN et à Gashuga, près de Mweso, à l’est de Masisi.