Le Collectif des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa, Cojeski, a publié samedi une déclaration dans la quelle elle formule plusieurs recommandations au Président Kabila pour ramener la paix dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Cette ONG menace d’initier une pétition pour obtenir la démission du chef de l’Etat congolais et de son gouvernement, si d’ici trois mois, ceux-ci ne parviennent pas à rétablir la paix dans l’Est de la RDC, rapporte radiookapi.net
Selon Fernandez Murhola, coordonnateur national du Cojeski, l’insécurité qui persiste au Nord-Kivu et au Sud-Kivu est instrumentalisée par les animateurs des institutions présents à Kinshasa. « Nous avons demandé au gouvernement de poursuivre en justice, de manière formelle, M. Nkunda et sa suite pour l’ensemble des crimes imprescriptibles perpétrés en République Démocratique du Congo, notamment, ä Kisangani, à Bukavu et au Nord-Kivu », a-t-il déclaré. Fernandez Murhola a indiqué que son organisation lance un ultimatum de trois mois « à M. le Président de la République pour qu’il use de ses prérogatives constitutionnelles en vue de mettre définitivement fin aux zones tampons de bandes armées de M. Nkunda et sa suite et de toutes les tragédies humanitaires auxquelles sont confrontées les populations du Nord et du Sud-Kivu. » « Dépassé ce délai, nous allons user de nos prérogatives constitutionnelles pour entamer un processus de destitution du Président de la République ainsi que de son gouvernement, conformément aux dispositions constitutionnelles », a-t-il laissé entendre.