Depuis une semaine, il n’y a plus de motos en circulation sur les artères de la ville. Les motos, principaux engins roulants de la ville, ont disparu de la circulation à la suite de l’opération de contrôle de l’assurance lancée par la Sonas, Société nationale d’assurances. Faute d’argent pour payer cette police d’assurance, nombreux sont les motocyclistes qui préfèrent circuler à pied ou sur des taxi-vélos “Toleka“, a constaté radiookapi.net
Pour la réussite de cette opération, la Sonas a fait appel à la police spéciale de roulage qui quadrille les différentes artères de cette ville. A l’entrée comme à la sortie de la ville, ainsi qu’au centre-ville, les agents de la Sonas et de la police ont érigé des barrages. Pour passer, il faut exhiber la preuve de paiement de la police d’assurance. Sans quoi, la moto est saisie.
Selon Franklin Matondo, chef d’agence intérimaire de cette société, avant de lancer l’opération de perception forcée de l’assurance moto, des communiqués appelant les propriétaires des motos à se mettre en règle, ont été diffusés à la radio locale et à travers les églises. Depuis le début de l’opération, à peine 26 motocyclistes sont en règle à ce jour. Le bouclage se poursuit. La Sonas qui n’est pas indifférente aux doléances des usagers des motos accepte le paiement de l’assurance par tranches. Même avec cette libéralité, très peu sont ces motocyclistes qui se sont exécutés. Le bouclage va être suspendu pendant deux semaines le week-end prochain, ajoute le chef d’Agence. Le temps pour que ceux qui payent par tranches complétent le coût total de l’assurance moto.