Kasiki : 71 cas de viol pour le seul mois de juillet

Non au viol

Non au viol

Les ONG de droits de l’homme et la société civile attribuent ces actes de viol aux combattants rwandais, FDLR. Ces derniers, toutes tendances confondues, se livrent aux pillages, vols et viols des femmes et filles dans le sud du territoire de Lubero. Dans leur déclaration faite au lendemain de la cérémonie de cantonnement d’une cinquantaine de FDLR à Kasiki, à 182 kilomètres au sud de Butembo-ouest, ces ONG demandent au gouvernement d’accélérer le regroupement des combattants rwandais pour mettre fin à la souffrance de la population des zones occupées, rapporte radiookapi.net

Soixante et onze (71) cas de viol ont été enregistrés ces 30 derniers jours dans les localités de Luofu, Kaniati, Luhanga, Kihamba, Mbiazino et Kasiki, en territoire de Lubero, note le Groupe d’associations des droits de l’homme et des peuples, Gadhop, dans son rapport publié vendredi.

De son côté, le Groupe Ubakazi wa teza Jamaa, une association des femmes victimes des violences sexuelles, basé à Luofu, déclare que la majorité des victimes se retrouvent dans les villages riverains de camps des combattants. Elles sont violées régulièrement et dans bien des cas, loin des institutions sanitaires susceptibles de les prendre en charge, affirme cette association.

Pour sa part, Vasikirere Tasirwa Gabriel, chef de localité de Kasiki, reconnaît que le petit bétail a disparu. Les combattants nationaux et étrangers ont tout emporté, accuse-t-il, avant d’ajouter que les écoles ne fonctionnent plus depuis une décennie.

Pour la société civile de Lubero, le cantonnement et le rapatriement des combattants étrangers demeure la voie appropriée pour ramener la paie dans le sud du territoire de Lubero.