Assemblée nationale : deux ministres interpellés sur la gestion de la Snel et de la Régideso

Un transformateur de la SNEL

Un transformateur de la SNEL

Les députés ont planché sur la question orale d’Alexis Takizala, complétée par la motion d’information de son collègue Clément Kanku lors de la plénière de mercredi. La question orale était adressée aux deux ministres, de l’Energie et du Portefeuille. Elle consistait en la situation de la société nationale d’électricité, Snel, et de la régie de distribution des eaux, Régideso, ainsi qu’en la politique gouvernementale de l’énergie. La motion d’information portait sur la convention signée entre une entreprise sud-africaine, Mag-energy, et la Snel, indique radiookapi.net

Quelle est la politique du gouvernement en matière d’énergie et dans quelle mesure cette politique profite-t-elle à la nation congolaise ? Pourquoi la Snel a remis en question la convention signée avec Mag-energy ? Voilà quelques unes des questions soulevées suite à la situation dégradante de la Snel et de la Régideso.

Concernant la politique en matière d’énergie, le ministre Salomon Banamuwere affirme que la vision du gouvernement consiste à améliorer sensiblement et progressivement le taux de la desserte en énergie électrique et en eau potable en faveur de toute la population. Et cela, grâce à la réhabilitation, la modernisation, l’extension des infrastructures.

Pour sa part, la ministre du Portefeuille s’est plus appesantie sur la dette de la Snel et de la Régideso. A ce sujet, le gouvernement s’engage à apurer les créances et factures courantes sur un paiement forfaitaire mensuel de 500.000 USD pour la Snel et 450.000 USd pour la Régideso.

S’agissant de la convention de partenariat entre la Snel et Mag-energy, le comité de gestion de la Snel refuse ce partenariat parce qu’il hypothèque les intérêts nationaux au profit de Mag-energy. « Va-t-on hypothéquer ou vendre cette puissance à une entreprise étrangère pendant que Kinshasa est dans le délestage ? », s’interroge Tokwahulu.

Après les réponses des deux ministres complétés par le comité de gestion de la Snel, le dossier a été confié à la commission économique et financière de la chambre basse, pour un examen approfondi.