Une vingtaine des superviseurs et recenseurs de l’ONG britannique sont à pied d’œuvre pour ce travail. Il va s’effectuer sur 12 sites miniers repartis à travers la province. D’après Dr Jean Valea, responsable provincial de Save de children, ce projet vise la réduction de l’exploitation des enfants travailleurs par l’éducation, rapporte radiookapi.net
Pour Dr Valea, la place de l’enfant est à l’école, pas dans les mines. « Save the Children pense que la place de l’enfant, c’est à l’école, pas dans les mines. Sur base d’estimations, on est autour de 4.000 enfants que nous focalisons dans le cadre de l’éducation. Ça concerne les enfants à risque comme les enfants dans les mines. Nous avons voulu mener une étude de base qui va nous servir d’outil de suivi de monitoring de nos activités, et va nous permettre aussi d’orienter les différentes stratégies que nous avons dégagées. On ne peut pas parler de travail des enfants sans parler du ministère du travail. On ne peut pas parler des mines sans parler du ministère des mines. Nous avons essayé d’intéresser le ministère de l’éducation à tout ce travail que nous voulons faire. Save the Children ne va pas créer de nouvelles infrastructures. Nous allons nous focaliser sur les infrastructures existantes et essayer d’apporter notre appui dans le domaine de la qualité, de la quantité, en terme d’accès. Dans la qualité, on va mettre aussi accent sur la formation des enseignants. »
Cette ONG a déjà retiré une centaine d’enfants des mines. Ceux-ci suivent depuis un mois la formation professionnelle en mécanique, menuiserie et coupe et couture.