La population s’inquiète de ces coupures intempestives. Selon le collectif des défenseurs des consommateurs du Congo, la responsabilité de cette situation revient entièrement au gouvernement, incapable de gérer la Société nationale d’électricité (Snel). Pour le gouvernement, la responsabilité est commune, rapporte radiookapi.net
Selon Tshibumbu wa Katanda, président du comité directeur provisoire de cette association, les consommateurs ne doivent plus s’en prendre à la Snel. « L’œuvre dont nous sommes victimes ici a pour maître le gouvernement, parce qu’incapable de remplir la mission pour laquelle la Snel a été créée. Nous voulons être corrects La Snel est elle-même victime. Nous sommes entrain de connaître une situation dont l’auteur est le gouvernement. »
Pour Salomon Banamuhere, ministre de l’Energie, il n’est pas question de séparer l’action du gouvernement de celle de la société nationale d’électricité. La Snel est le gestionnaire du réseau de distribution de l’énergie électrique pour le compte du gouvernement. « Le gouvernement fait des efforts non seulement pour l’expansion du réseau existant, mais aussi pour la construction d’une nouvelle centrale à mettre à la disposition de la Snel. Donc, c’est la Snel qui est le gestionnaire du réseau de distribution, et non le gouvernement, dont le rôle est de chercher des solutions. C’est ainsi que pour Kinshasa, actuellement, nous avons déjà commencé les travaux de réhabilitation de Inga. Et, nous pensons que d’ici 3 ans, nous pensons que cette centrale sera disponible. »
Le ministre Salomon Banamuhere affirme par ailleurs que le gouvernement est entrain de s’investir pour trouver des solutions adéquates à toutes les difficultés auxquelles est confrontée la Snel.
