Bukavu : prochaine liberté conditionnelle pour plusieurs prisonniers

Le vice-ministre de la Justice et Droits humains a annoncé ce week-end qu’un bon nombre de prisonniers pourront bénéficier d’une liberté conditionnelle. L’objectif est de desengorger les prisons. Claude Nyamugabo n’a toutefois pas souhaité s’exprimer sur la lenteur de la justice et le non traitement des dossiers des prisonniers, rapporte radiookapi.net

Pour le procureur général ad intérim près la cour d’appel de Bukavu, l’avocat général Jacques Méli Méli, il s’agit d’une mesure usuelle. « La libération conditionnelle est une mesure qui est prévue par la loi. Et chaque année, il y a des prisonniers qui sont libérés conditionnellement dans notre pays. Pour cette année, nous avons déjà prévu 22 personnes qui avaient été condamnées et qui vont profiter de cette mesure de libération conditionnelle. Les conditions de libération conditionnelle : il faut que le prisonnier soit discipliné, c’est-à-dire qu’il se comporte très bien dans la prison, qu’il ne soit pas un homme violent, ni un bandit, et qu’il ait déjà accompli le quart de sa peine. La libération conditionnelle implique qu’il va rentrer chez lui mais que le parquet va continuer à le surveiller. Pendant le reste de sa peine, il ne faut pas qu’il commette des infractions, il ne faut pas qu’il s’agite. S’il commet d’autres infractions, on le récupère, et il va purger le reste de sa peine en prison. »

Selon Jacques Méli Méli, la mesure concerne 22 prisonniers civils dont les dossiers sont déjà apprêtés. Il précise que l’auditorat militaire enclenchera la même procédure pour les détenus militaires.