Une sensibilisation des élèves du secondaire sur les risques du VIH/Sida et des avortements provoqués s’est clôturée jeudi à Mbandaka. C’est une initiative de la Dynamique des élèves de Mbandaka contre les avortements provoqués. Objectif : réduire le fléau, rapporte radiookapi.net
En 2007, la Dynamique des élèves de Mbandaka contre les avortements provoqués (Demap) avait enregistré la mort d’une dizaine de filles suite aux avortements. Plusieurs autres souffrent encore de complications gynécologiques. A l’issue de la campagne, une mise en garde sévère a été lancée à l’endroit des professionnels de santé qui pratiquent cet acte, et des pharmaciens qui favorisent l’automédication.
Pour Mimie Zena, présidente de la Demap, les récidivistes doivent être traduites en justice : « Déjà, nous commençons par les interpeller parce que, d’abord, c’est tuer une personne, et puis c’est condamnable. Si jamais on vous interpelle et que vous continuer toujours à le faire, là on va porter plainte contre vous. Si jamais la Demap, qui lutte contre les avortements provoqués et le VIH/Sida, apprenait qu’il y a un médecin qui s’adonne à cette pratique, franchement, nous allons le dénoncer. Tout pharmacien doit vendre ses produits avec une ordonnance prescrite par un médecin. Si vous remarquez qu’il y a un patient qui vient acheter un médicament à usage abortif, il ne faut pas le lui donner. Nous demandons, pour cela, le soutien des autorités».