Une réunion du comité de coordination du site du Parc de la Salonga. S’est clôturée mardi au chef-lieu de la province de l’Equateur. Cette rencontre, organisée par l’ICCN (Institut congolais de concervation de la nature) avait pour but d’élaborer le plan opérationnel des activités pour l’an 2.008 au parc national de la Salonga, précise radiookapi.net
Mais voilà. Les représentants des populations autochtones n’ont pas été admis dans la salle de réunion. Ils accusent l’organisateur de ne pas tenir compte de leur statut de mandataires de ces populations.
Selon le député provincial Lokoka Isaka, élu de la circonscription électorale de Bokungu, les représentants des populations qui vivent à la lisière du parc ont été contraints de quitter la salle par l’ICCN. Pour lui, la présence de ces représentants était indispensable à ces assises de planification des activités de la Salonga pour l’exercice 2008. Leur exclusion, soutiennent-ils, les a empêchés d’émettre des avis sur les activités programmées. Pour l’administrateur du territoire de Monkoto, cette situation risque d’envenimer les rapports entre l’ICCN, ses partenaires et la population locale.
Pour sa part, le directeur provincial de l’ICCN Boniface Bieme, la présence des représentants des autochtones n’était pas nécessaire. Il estime que cette rencontre était une réunion technique interne.
En définitive, les mandataires des autochtones du parc de la Salonga condamnent l’attitude de l’ICCN et prennent à témoin la communauté tant nationale et internationale sur les conséquences que cela peut avoir sur le terrain.
