L’ouganda et la RDC étaient représentés par des délégations conduites par les ministres de la défense de deux pays. Ces accords de Ngurdoto ont été signés en Tanzanie le 08 septembre 2007 entre les présidents Yoweri Museveni de l’Ouganda, et Joseph Kabila. Ces accords portent notamment sur la sécurité à la frontière entre l’Ouganda et la RDC, rappelle radiookapi.net
Mettre fin à la présence des forces négatives à la frontière ougando-congolaise, tel est la principale question abordée ce mardi à Beni dans la province du Nord Kivu par les participants à la réunion d’évaluation des accords de Ngurdoto.
Dans sa déclaration, le ministre congolais de la défense, Chikez Diemu, a indiqué que le plan de désengagement présenté par le gouvernement de Kinshasa comporte deux volets, le volet politique et le volet militaire. Pour lui, il faut convaincre les rebelles ADF/Nalu et ceux de la LRA à déposer pacifiquement les armes. “Au cas où cette option échoue, le volet militaire prendra le relais “, a-t-il insisté .
Pour sa part, le ministre ougandais de la défense, Kiyonga Christus, pense que les rebelles ougandais doivent saisir cette opportunité pour rejoindre le processus de la commission ougandaise d’amnistie.
Après la déclaration de ces deux chefs de délégation, la place était accordée aux experts de deux pays respectifs pour analyser le plan de la RDC sur les forces négatives ougandaises, à savoir. rnA l’issue de la rencontre d’hier, les deux ministres se sont félicités de la tenue des ces assises à Beni et se sont dit optimistes quant aux résultats de la rencontre.
Notons par ailleurs que l’ouverture de ces travaux a connu la participation de plusieurs personnalités, entre autres, les chefs de bureau de la Monuc en Ouganda et de Beni, le Directeur des Affaires politiques de la Monuc, le commandant du bataillon indien du territoire de Beni, le Gouverneur de la province du Nord Kivu, le maire de la Cité de Beni et plusieurs hauts cadres civils et militaires de la RDC.
