Le rapport, publié ce samedi, est le résultat d’une enquête menée sur l’ensemble du territoire national par les ministères du Plan et de la Santé. Il prend en compte des éléments tels que l’état de fécondité, de mortalité, du planning familial ainsi que la reproduction de la population congolaise, note radiookapi.net
Selon le ministre du plan, Olivier Kamitatu, ces données permettront à la RDC de disposer désormais d’éléments nécessaires pour intervenir avec certitude dans toutes les provinces sur le plan sanitaire. « Ce rapport est extrêmement important parce qu’il donne des données tout à fait récentes et tout à fait fiables sur l’état de santé de la population, sur celui des enfants, celui des femmes et des hommes, mariés, célibataires. Et donc, nous avons là une véritable photographie de la situation de l’homme, de la femme et de l’enfant congolais, dont nous ne disposions pas autrefois. Par exemple, nous avons observé une baisse du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans, qui reste un taux de mortalité très élevé. Nous avons également observé le taux de malnutrition. On évoque notamment la décentralisation, quels efforts nous devons faire dans certaines provinces. On constate par exemple que la couverture vaccinale au Maniema est extrêmement faible, alors qu’au Bas Congo, au Nord Kivu, elle est beaucoup plus élevée. C’est là maintenant tout le sens de ces enquêtes. C’est qu’au-delà de la statistique, ces éléments deviennent maintenant des outils de gestion. Nous savons où nous devons orienter les efforts, comment nous devons dresser une vraie politique de communication. »
Ce rapport est publié en partenariat avec les organismes internationaux. Il informe également que les femmes congolaises en milieu urbain sont plus fécondes entre 30 et 34 ans tandis que celles vivant en milieu rural entre 25 et 29 ans.
