Les activistes des droits de l’homme de Bumba accusent le Tribunal de Paix de Bumba de partialité dans le procès qui oppose la Société Civile de Bumba à la Société Forestière et Industrielle du Congo (Siforco). Accusation faite dans une pétition adressée à la Cour d’Appel de Mbandaka. La société civile avait accusée l’ entreprise forestière d’exploiter abusivement le bois dans le territoire de Bumba . Les activistes des droits de l’homme estiment que le tribunal de paix de Bumba tire le procès en longueur, rapporte radiookapi.net
Selon les auteurs de la pétition, ce procès qui a commencé en mars dernier arrive aujourd’hui à sa 10e audience. Sans motifs valables, estiment-ils. La dernière remise, c’était le 16 novembre dernier où le tribunal a jugé utile de fixer la prochaine audience au 28 décembre prochain. Prétexte évoqué par la partie accusatrice, l’avocat conseil de la Siforco était malade. Pour les activistes des droits de l’homme de Bumba, tous ces manœuvres reçoivent l’approbation du tribunal de paix. Dans la pétition qu’ils ont adressée à la Cour d’Appel de Mbandaka, ils disent que les frais de prise en charge de leurs avocats qui viennent des barreaux de Kisangani et de Mbandaka leur coûtent cher. Avec les reprises à répétition, ils risquent de ne plus bénéficier de la défanse de leurs avocats. Contacté, le Président du tribunal de paix de Bumba accusé ODON Kinganzi Ndjoku indique qu’il s’agit d’une procédure judiciaire normale qui n’a rien à voir avec les sentiments. Dans un procès pénal comme celui-là, précise- t-il, le nombre de remises n’est pas de limite.