Etat de délabrement de la prison urbaine de Lodja
L’état de délabrement de la prison urbaine de Kikwit entraîne plusieurs cas d’évasion des détenus. En l’espace d’une semaine, on a enregistré deux évasions et une tentative. Le directeur de la prison attribue cette situation à la négligence des éléments de la police commis à la garde de cette prison ainsi qu’à l’état de vétusté de ces bâtiments, rapporte radiookapi.net
Plusieurs cas d’évasion sont signalés presque chaque mois. La semaine dernière, cinq condamnés dont un poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné la mort de sa femme ont réussi à s’évader pendant que les policiers de garde étaient plongés dans un profond sommeil. Cette évasion a eu lieu au pavillon réhabilité depuis quelques mois par les missionnaires oblats de Marie Immaculée de Kikwit. Selon le procureur de la république de Kikwit, ces cas d’évasions répètes mettent en insécurité la population, les magistrats et les juges qui condamnent ces personnes. Et il précise que les détenus qui restent dans cette prison sont ceux de bonne volonté, suite à sont état de délabrement très avancé.
Accusée de ne pas faire son travail, la police rejette toutes ces accusations. Elle parle également de l’état de délabrement des bâtiments qui ne lui permet pas de bien assurer la sécurité de détenus. Entre temps, le policier chef de poste de garde serait transféré à l’auditorat militaire de garnison de Kikwit. rnConstruite en 1930 pour servir de maison de passage pour les travailleurs de la société de PLC, Plantation Lever au Congo, cette maison transformée en prison n’a jamais connu de réhabilitation complète.
