Mbuji-Mayi: plus de 400 têtes d'érosions identifiées

Le gouvernement provincial du Kasaï-Oriental cherche à combattre les érosions et mettre un dispositif de prévention contre les catastrophes naturelles. A l’occasion de la Journée internationale des catastrophes naturelles, un état de lieux vient d’être fait dans la ville de Mbuji-Mayi, rapporte radiookapi.net

Le ravinement est l’une de plus grandes catastrophes naturelles que connaît cette ville. Outre ses 400 têtes d’érosions, le ministre provincial de l’Urbanisme et Habitat, a identifié d’autres zones d’effondrement de la place. Première conséquence de cet état: il n’existe pas de connexion directe entre les 5 communes de la ville de Mbujimayi. A la division de l’Urbanisme et Habitat, on attribue ce nombre élevé des têtes d’érosions au manque d’une politique d’urbanisation depuis l’existence du chef-lieu de la province du Kasï-Oriental.
rnPour les géologues, en dehors de la structure sablo argileuse du sol de Mbuji-Mayi, le manque d’une technique fiable de canalisation des eaux de pluies occasionne ces calamités. En guise de prévention contre ces calamités naturelles, le gouvernement provincial et la mairie invitent la population à une lutte biologique par la plantation d’arbres et l’usage des sacs remplis de sable qui empêchent que le sol soit lessivé.
Concernant les multiples ravins existant, le ministre provincial de l’Habitat affirme que son gouvernement tente d’intervenir avec les moyens de bord en attendant l’adoption du budget 2008 et l’apport du gouvernement central.