Rutshuru : insécurité, 4 assassinats et 10 femmes violées en une semaine

Ce sont les autorités administratives du territoire qui livrent l’information. Ils parlent des multiples cas de pillages, d’attaques contre des civils et d’autres exactions perpétrées par des hommes en armes, non autrement identifiés, rapporte radiookapi.net

La localité de Kisharo, par exemple, est aujourd’hui déserte. Même la police a dû quitter cette localité depuis le mardi dernier. Elle était la cible des attaques perpétrées par les FDLR. Selon le commandant du commissariat de police du groupement de Binza, ces rebelles auraient saccagé leur poste de Kisharo.

L’administrateur du territoire, Dominique Bofondo, décrit la situation sécuritaire qui prévaut dans son territoire. « Rutshuru, c’est le même agenda que vous connaissez. L’insécurité persiste et reste très perpétuel. Au courant de la semaine, nous venons de connaître 4 cas d’assassinat, plus de 10 cas de viols de femmes. Avant-hier, il y a eu des cas terribles, dont des assassinats au niveau d’un village de Binza, au fin fond même du territoire. Cette nuit, nous avons connu 4 assassinats au niveau de Kinyandoni. La situation, jusqu’ici, est vraiment écoeurante. Nous avons des larmes au fond de nos cœurs parce que nous crions un peu trop sans recevoir aucune suite salvatrice de la part du gouvernement central. »

Les populations disent qu’elles ne peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Selon elles, pas une journée ne passe sans qu’il n’y ait des pillages sur l’axe Kiwanja-Nyamilima.