Alexis Takazila, l’auteur de l’interpellation des responsables de ces deux entreprises publiques à l’Assemblée nationale pense que le changement d’hommes n’est peut-être pas la solution. Pour lui, le seul changement positif attendu c’est dans la fourniture d’eau et d’électricité, rapporte radiookapi.net
Le député Takizala estime donc qu’il faut aller loin dans la recherche des causes profondes pour permettre à la Regideso et à la SNEL (Société nationale d’électricité) de fonctionner normalement.
« Je ne sais pas si leur suspension va dans le sens de résoudre le problème. Tant mieux ! Personnellement ce n’est pas que je souhaitais le départ des gens. Moi, je souhaitais que le problème soit résolu, un point un trait », a-t-il déclaré. « Ce qui importe, c’est le résultat final. Ce que nous attendons et de la SNEL, et de la Regideso et du gouvernement lui-même, c’est que les gens ne continuent pas à souffrir du manque d’eau et d’électricité », a poursuivi le député Alexis Takizala.
Pour une solution durable et à long terme, il envisage une restructuration profonde de ces deux entreprises du portefeuille de l’Etat. « A long terme, il faudrait qu’on restructure le tout. Au lieu que ce soit à 100% des sociétés d’Etat, qu’elles deviennent des sociétés d’action à responsabilité limitée », a suggéré le député.
Pour rappel, les comités de gestion de la Regideso et la SNEL ont été suspendus samedi par le gouvernement. Cela, après l’interpellation de leurs administrateurs délégués généraux par l’Assemblée nationale.