Deux groupes de ces chefs coutumiers se disputaient encore le droit de cooptation samedi dernier. A l’origine, l’interprétation des documents parallèles portant organisation de cette désignation, rapporte radiookapi.net
La cooptation devait se faire à Mbandaka, chef-lieu de la province, selon la circulaire ministérielle du 11 décembre 2006. C’est ce qui justifie l’arrivée des chefs coutumiers à dans cette ville. Mais ces derniers sont abandonnés à leur triste sort. Ces chefs traditionnels ignorent la procédure qui a présidé au choix de leurs collègues au niveau territorial. Un choix fait avec l’aide de la Commission électorale indépendante (CEI). Elonda Bolola Farian, chef coutumier du territoire de Basankusu dénonce l’ingérence de la CEI : « Nous sommes dans une alliance. Cette alliance a ses problèmes. Ce n’est pas à la CEI et aux administrateurs du territoire de nous imposer des gens. Nous nous sommes battus pour avoir ce quota. C’est le problème de l’alliance. La CEI n’a qu’à attendre qu’on lui présente un chef. Elle peut ensuite vérifier la liste que détient l’autorité administrative.»
Contacté, le coordonnateur provincial de la CEI indique que l’administration du territoire n’est pas le pouvoir administrateur de la cooptation des chefs coutumiers. Elle joue le rôle d’observateur. Les délégués des chefs coutumiers non choisis en territoire proposent un consensus à l’alliance provinciale pour harmoniser les vues. Ce consensus permettra de choisir des chefs coutumiers plus compétents à l’Assemblée Provinciale.
