A Tshela, à quelque deux cents kilomètres de Matadi, au Bas-Congo, le carburant est rare. Selon la loi de l’offre et de la demande, les prix des produits pétroliers ont pris l’ascenseur. Selon des sources sur place, cette situation a eu un effet d’entraînement dans les secteurs tels que les transports en commun, rapporte radiookapi.net
Cette situation s’est également répercutée sur les produits manufacturés, vivriers ainsi que le transport en commun. La course de taxi est passée de 100Fc à 200FC.
D’après Maître Pierre Kamulete, commissaire de district du Bas-Fleuve, la régie de distribution d’eau de Tshela n’est pas non plus épargnée. Elle ne dispose pour l’instant d’aucune goûte de gasoil pour alimenter la population en eau potable.
Les habitants de cette partie de la province du Bas-Congo, poursuit la même source, sont obligés de recourir aux eaux des puits et des sources pour leurs besoins.
Ne disposant d’aucune entreprise ravitaillant son district en produits pétroliers, Pour Maître Pierre Kamulete, sa juridiction ne dispose d’aucune entreprise de ravitaillement en produits pétroliers. Il explique par ailleurs cette carence par la mesure prise par les autorités angolaises, interdisant toute sortie non autorisée des produits pétroliers angolais vers l’extérieur.
Pour pallier cette situation, une rencontre a été organisée récemment par les responsables du district du Bas Fleuve et les autorités angolaises à Mayidi, en territoire congolais. Malheureusement la délégation angolaise n’est pas arrivée suite à la pluie, a déclaré le numéro un du Bas-Fleuve. Il envisage de relancer les démarches après les scrutins du 29 octobre prochain.
