Carte représentant le nouveau découpage de la RDC
Revue de presse kinoise de lundi 20 avril 2015. La question relative au découpage territorial à la une des journaux parus ce matin dans la capitale congolaise. En première ligne, La Prospérité titre: «Découpage et élections, le manque de consensus hypothèque les résultats! ».
Au passage du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab Mabudj, le week-end dernier, à l’Assemblée nationale, le quotidien s’est rendu compte que les positions des différents acteurs sur le processus électoral en cours n’ont pas beaucoup évolué.
Devant la représentation nationale, le vice-Premier ministre répondait à la question de la faisabilité du calendrier électoral, du découpage territorial, ainsi que de l’installation de nouvelles entités territoriales décentralisées.
La Prospérité fait également remarquer que le gouvernement est resté sur ses lignes de défense, estimant qu’il n’est plus possible de faire marche arrière du moment que les opérations de retrait et dépôt des candidatures aux élections provinciales ont débuté.
Pour le journal, l’idée du gouvernement de ne pas actualiser le fichier électoral signifie que les nouveaux majeurs (environ 9 millions de Congolais) ne seront pas enrôlés comme électeurs et ils sont, par conséquent, exclus du processus électoral en cours.
Le quotidien cite Evariste Boshab qui soutient qu’il faudra se contenter de nettoyer le fichier très controversé de 2011 pour ne pas ouvrir la voie toute grande au fameux glissement des mandats.
«Quid de la capacité financière de nouvelles provinces et des ETD ?», titre de son côté
Forum des As. Dans cet article, le quotidien reprend l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito qui précède le temps en s’interrogeant déjà sur les capacités financières de nouvelles provinces et entités territoriales décentralisées. La RDC est sur le processus d’installer 26 provinces.
Le tabloïd juge pertinente l’interrogation d’Adolphe Muzito aussi longtemps qu’au lendemain des élections provinciales et locales, la RDC va se retrouver avec la quantité d’échelon de pouvoir (nouvelles provinces, mairies, communes, secteurs, chefferies…) qui vont nécessiter des moyens financiers pour leur fonctionnement.
Forum des As redoute que ce train de vie des institutions risque bien de prendre le dessus sur la nécessaire construction des infrastructures et donc le développement.
En débatteur avisé, poursuit le quotidien, Adolphe Muzito, alerte le gouvernement central sur ce qu’il aura comme responsabilité pour gérer avec parcimonie toutes les provinces du pays.
Dans un autre chapitre,
Forum des As titre: « Cas Vano Kiboko et JC Muyambo, deux associations socioculturelles du Katanga sollicitent la grâce du raïs». Le journal rapporte que les associations Lwanzo lwa Mikuba et Sempya sollicitent l’intervention du chef de l’Etat pour la libération de Vano Kiboko et Jean-Claude Muyambo, tous deux incarcérés à la prison centrale de Makala.
Selon ces deux structures, rapporte le quotidien, l’état de santé de ces hommes politiques, originaires du Katanga, nécessite une prise en charge médicale.
Le quotidien indique que Vano Kiboko, arrêté fin décembre dernier à Lubumbashi, puis transféré à la prison centrale de Makala, est, selon ses proches, mal en point du fait qu’il n’a plus revu son médecin traitant depuis plusieurs mois.
L’état du pied gauche de Jean-Claude Muyambo, poursuit Forum des As, requiert une prise en charge dans un centre spécialisé.
Le journal l’Avenir titre: «Ceni, 9 partis et 3 regroupements politiques signent le code de bonne conduite». Le quotidien signale que l’accréditation des mandataires et la signature du Protocole d’Accord et du Code de Bonne Conduite des partis politiques en période électorale se poursuivent à la Maison des Elections de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CeniI). Le tabloïd indique que des partis (PDD, ANADER, FORENAC, USDI, UDR, MND, DFC, RADER et IDR) ont signé ce code de bonne conduite est intervenue en présence de Elodie Ntamuzinda, membre de l’Assemblée plénière en charge du suivi du Comité de liaison entre la Ceni et les partis politiques.
Ces partis et regroupements politiques, rapport l’Avenir, ont saisi cette opportunité pour faire accréditer auprès de la Ceni deux mandataires chacun, lesquels ont signé le protocole d’accord instituant le Comité de Liaison entre la CENI et les partis politiques.