Forum des As : «Provinciales: la Majorité s'active, l'Opposition hésite»

Des lecteurs des journaux de la presse Kinoise le 3/04/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les journaux parus ce jeudi 16 avril  à Kinshasa s’intéressent essentiellement au lancement de l’opération du dépôt des candidatures aux élections provinciales en RDC. 

«Provinciales: la Majorité s’active, l’Opposition hésite », titre Forum des Asqui fait remarquer, par ailleurs, qu’il y a eu une faible affluence des candidats au premier jour de l’opération de dépôt des candidatures aux provinciales lancée par la Ceni. Les partis de la Majorité s’activent à préparer les listes de leurs candidats en vue d’un dépôt rapide et dans le délai. Côté Opposition cependant, on traîne encore les pieds…constate le journal.

Pendant ce temps, La Prospérité signe: «Cour Constitutionnelle: Elections, Delly Sessanga tacle la Ceni !» Dans sa requête, Delly Sessanga veut obtenir de la Cour constitutionnelle qu’elle ordonne à la Ceni, de procéder à la mise à jour du fichier électoral, en procédant à l’identification et à l’enrôlement des jeunes se retrouvant dans la tranche d’âge 18-20 ans à ce jour.

Pour le journal Le Potentiel, la Ceni a tenu parole. Contrairement à certaines langues qui craignaient un flottement dans le calendrier électoral global, selon le quotidien, la Ceni a déjoué tous les pronostics en prenant tout le monde de court. Depuis mercredi, les bureaux de la Ceni sont ouverts jusqu’au 9 juin 2015 pour accueillir les candidatures aux élections provinciales. Le train électoral a quitté la gare, renchérit le quotidien !

Mais, le quotidien du groupe L’Avenir fait remarquer que l’appui de la communauté internationale [est] vivement attendu» pour l’organisation de ces scrutins.  Selon le journal, la Ceni a signifié mercredi à Saïd Djinnit, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies dans la région des Grands Lacs, que l’appui logistique de la Monusco à ce processus est indispensable.

A ce même sujet, l’éditorialiste de Forum des As s’interroge: «Est-ce le requiem pour les députés provinciaux ?  Est-ce enfin le crépuscule pour les députés provinciaux ? » Entre quatre murs, les concernés touchent du bois pour que le temps additionnel perdure. Eux qui sont fin mandat depuis 2012! Mais qui, faute d’élus correspondants, restent encore en place. La nature ayant horreur du vide. La Constitution aussi… Pour le coup, s’il est des champions en glissement, ce sont bien les députés provinciaux. Et leur émanation que sont les Sénateurs. Comme leurs mandants, les “sages” vont de glissement en glissement, écrit le journal.​