La Prospérité : « Assemblée Nationale, enfin la CNDH au grand complet ! »

La conférence de presse du Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo(Renadhoc) tenue par son secrétaire exécutif, Fernandez Murhola, le 19/2/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse de jeudi 2 avril 2015

La mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) intéresse les quotidiens parus jeudi 2 avril à Kinshasa.  La Prospérité titre à sa une : « Assemblée Nationale, enfin la CNDH au grand complet !”
Au départ, il y avait beaucoup d’appelés, 9 personnes seulement ont atteint la ligne d’arrivée: Fernandez Murhola (Sud-Kivu), Chantal Nembunzu (Province Orientale), Ghislain Embusa Endole (Equateur), Kenge Tshilombayi Ngomba (Kasaï Oriental), Amuri Lumumba wa Kayembe (Maniema), Mwamba Mushikonke Mwamus (Katanga), Belinda Luntadila (Bas-Congo) et Olivier Wala- Wala (Bandundu).
Les réactions n’ont pas tardé après la publication, par l’Assemblée Nationale, de la liste définitive des membres du Bureau de la Commission Nationale des Droits de l’Homme. Déjà au sein de la représentation nationale, l’unanimité n’a pas été au rendez-vous. Certains députés ont eu du mal à avaler la pullule amère. Le plus entreprenant d’entre eux, Konde Vila Kikanda, un vétéran de la politique congolaise, n’a pas apprécié que sa province d’adoption, le Nord-Kivu, ne soit pas prise en compte. Pourtant, selon l’argument qu’il a développé, le Nord-Kivu subit, plus que les autres provinces de la RDC, de graves violations des droits de l’homme.
Forum des As estime que c’est un pari gagné pour Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale. Car, il aura fallu un an de tractations pour que les neuf membres de la Commission nationale des droits de l’homme soient connus. Le journal parle de neuf candidats, parce que jusque-là, l’ordonnance présidentielle tant attendue pour formaliser les délégués désignés hier au Palais du peuple n’est pas encore tombée.
La Société civile, dans son ensemble, demeure aux commandes de cette institution citoyenne. Mais, la tâche était très ardue lorsqu’on sait que la société civile, souvent tiraillée entre les deux camps politiques en présence, n’arrive pas à s’acquitter de sa tâche, ajoute Forum des As.
Revenant sur l’appel téléphonique de Barack Obama à Joseph Kabila, Le Potentiel écrit : « Présidentielle 2016, Obama s’invite aux débats ».
Pour ce quotidien, la diplomatie américaine vient de prendre, une fois de plus, le devant dans les débats sur le processus démocratique en République démocratique du Congo.
Dans un entretien téléphonique, Barack Obama a invité son homologue congolais  à organiser suivant les prescrits constitutionnels, les scrutins prévus dans les délais retenus par la Constitution. En même temps, le président américain fait l’éloge des réalisations du président Kabila, particulièrement la réinstauration de la paix sur l’ensemble du territoire national. « Un héritage » qui pourrait offrir à la République de poursuivre sa lancée vers l’émergence, explique Le Potentiel.
L’Avenir souligne que les États-Unis se sont engagés à rester aux côtés de la RDC tout au long du processus électoral, à en croire son président. Selon le communiqué de la Maison Blanche, le président Barack Obama a magnifié l’héritage du président Kabila qui sera celui d’un président qui aura mis un terme à la guerre et qui a pu conduire la République Démocratique du Congo sur le chemin du progrès démocratique continu, se réjouit L’Avenir.
Et le journal de poursuivre : « les deux présidents ont réaffirmé leur engagement commun à mettre fin à la menace des groupes armés, en particulier les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Le président Obama a encouragé la coopération entre les Forces Armées Congolaises FARDC et la Monusco pour la stabilisation en RDC dans les opérations contre les FDLR ».​

Dans un autre chapitre, Le Phare note à sa une : « RDC, sans démocratie ni sécurité, pas de retrait de la Monusco »

Le journal écrit que les choses sont maintenant claires : la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) finira bel et bien par quitter le territoire congolais, mais sous 2 principales conditions. Hier, mercredi 1er avril 2015 au Quartier général de la Monusco à Gombe, Martin Köbler, représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, a livré à la presse cette stratégie de retrait. La première condition, à l’en croire, est d’ordre sécuritaire, car il faut d’abord réduire la menace des forces négatives dans la partie Est de la RDC. La deuxième est le renforcement des pratiques démocratiques sur fond d’un processus crédible. « Cependant, ce retrait doit se faire par étape, de manière progressive. Il faut avoir une certaine stabilité qui nous permette de quitter pour toujours…» a-t-il annoncé.

Concernant, le renouvellement du mandat de la Monusco par le Conseil de sécurité des Nations-Unies, jusqu’en mars 2016, Martin Köbler a fait noter que cette importante résolution R2211 a toute sa valeur dans l’actualité nationale dans la mesure où elle veut, dans son paragraphe 19, « libres, crédibles, transparentes, justes, démocratiques » les prochaines élections en RD Congo. « Le Conseil de sécurité les veut conformément à la Constitution congolaise, et encourage un accès équitable aux médias, y compris publics, de tous les acteurs de la vie politique congolaise… », a précisé Martin Köbler, cité par Le Phare.

Dans son titre « Guéguerre Kinshasa – Monusco: Le dégel », L’Avenir citant Martin Kobler indique que les relations entre le Gouvernement de la République et la mission onusiennes se sont améliorées.

Ce, après une bonne période de tensions suite aux divers malentendus ayant entouré l’organisation de l’opération de la traque des rebelles rwandais des FDLR, explique le journal.