Forum des As : « Révision constitutionnelle : Aubin Minaku clôt le débat »

Aubin Minaku, Président de l’Assemblée nationale congolaise le 15/04/2013 au Palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du lundi 29 décembre 2014

Plusieurs journaux parus ce lundi reviennent sur les déclarations du président de l’Assemblée nationale lors de l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement.

Forum des As estime qu’Aubin Minaku a coupé court aux spéculations sur une révision de la constitution dans son discours d’ouverture de cette session extraordinaire.

« Il faut que l’opinion publique en soit clairement et sans équivoque informée. Au cours de cette session, il n’est pas question ni d’une quelconque révision constitutionnelle, ni de la manipulation de la loi électorale aux fins de la révision de la Constitution ou de prolongement de nos différents mandats respectifs », a déclaré le président de la chambre basse du Parlement cité par le journal.

Aubin Minaku a fait cette déclaration de façon non équivoque, indique le quotidien.

A la même opinion, poursuit le confrère, le président de l’Assemblée nationale a encore rassuré qu’au cours de cette session extraordinaire, il sera question d’améliorer le plus tôt possible le cadre électoral afin que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) puisse rapidement organiser les échéances électorales futures.

« Loi électorale : Minaku rassure … l’Opposition  se méfie », titre, pour sa part, Le Phare.

Dans son intervention, fait remarquer le quotidien, Aubin Minaku a porté un cinglant démenti aux allégations selon lesquelles le bureau de l’Assemblée nationale a inscrit l’examen de la proposition ou du projet de la loi électorale dans l’intention de modifier certaines dispositions légales  de la Constitution et d’opérer un glissement du calendrier électoral pour  prolonger le mandat des animateurs des institutions en place.

Le Phare indique que le bureau de l’Assemblée nationale ne disposait pour le moment sur sa table d’aucun texte en matière électorale en état d’être présenté en plénière.

Au sujet de cette cérémonie d’ouverture de la session extraordinaire, fait remarquer le confrère, les députés de l’Opposition avaient opté pour la politique de la chaise vide.

Retranchés dans la salle des Banquets du Palais du peuple, ils n’ont accepté de reprendre leurs places au sein de l’hémicycle qu’après s’être assurés que la révision constitutionnelle n’était pas à l’ordre du jour.

Pour La Prospérité, le Palais du Peuple, considéré à juste titre comme  le temple de la démocratie, devrait jouer le rôle de sapeur pompier en vue de contenir ou d’éteindre les humeurs des uns et des autres à l’ouverture de cette session extraordinaire.

Ainsi, assure le journal, le Président de l’Assemblée Nationale, a-t-il  mis fin aux spéculations diverses.

L’orage semble avoir été décalé, tranche le journal.

« Ni révision constitutionnelle ni manipulations », titre Le Potentiel qui analyse également le discours d’Aubin Minaku.

Le journal reprend donc dans son titre les mots prononcés par le président de l’Assemblée nationale pour rassurer l’opinion au sujet d’une quelconque tentative de manipulation de la loi électorale pour permettre à l’actuel chef de l’Etat  de briguer un troisième mandat.

Au cours de cette session extraordinaire, note le quotidien, il sera également question de l’examen d’autres projets de loi notamment liés à la mise en œuvre du processus de décentralisation.