Le Potentiel : «Monusco-Gouvernement : inévitable confrontation»

Lambert Mende Omalanga, Ministre congolais de la Communication et des médias le 07/09/2013 au palais du peuple à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du vendredi 28 novembre 2014

Le Potentiel fait sa une ce matin sur la nouvelle qui a suscité de l’effervescence les deux derniers jours sur les réseaux sociaux en RDC. « Un militaire du contingent ukrainien de la Monusco a été mis en cause à Goma dans le trafic d’uniformes des FARDC », rapporte le quotidien. Malgré l’ouverture d’une enquête interne, explique le tabloïd, cet incident va porter préjudice sur la crédibilité de la mission onusienne, juge le quotidien.

Le Potentiel entrevoit d’ores et déjà une éventuelle confrontation entre la Monusco et le gouvernement d’autant que « les deux partenaires ont toujours entretenu des relations en dents de scie ».

L’Avenir revient sur la réaction du porte-parole du gouvernement congolais sur cette affaire. « C’est très embarrassant », a déclaré Lambert Mende au cours d’une émission à la RTNC, la télévision publique.

« Ça peut être une affaire des individus ou collective, a affirmé le porte-parole du gouvernement, avant d’ajouter que les enquêtes sont en cours pour éclairer la situation tant du côté des FARDC que de la MONUSCO », rapporte L’Avenir.

Sur un autre registre, La Prospérité énumère des situations qui nécessitent, selon elle, un signal fort.

« Le Katanga, province cuprifère de la République Démocratique du Congo, a accueilli, le 26 novembre dernier, le patron de la Monusco. Martin Kobler n’y est pas allé en villégiatures. A Kalemie, où il est arrivé, précisément au camp de Lukwanglo, c’était plutôt pour constater, avec regret, le nombre croissant des déplacés internes dans cette partie du pays. Toujours au Katanga, des groupes armés hétéroclites, dont les Bakata katanga, font parler d’eux, par leurs actes macabres, consistant à tuer et à exposer des milliers des populations à la merci des intempéries (pluies, froid, morsures des serpents…) », épingle notamment La Prospérité.

Pour le quotidien, seul le Chef de l’État peut envoyer un signal fort : d’abord, à l’endroit de sa majorité pour forger la cohésion de la famille politique. Ensuite, à l’endroit de toutes les forces politiques de l’opposition, qui attendent la concrétisation, non sélective, des recommandations des concertations nationales.