Revue de presse du 26 novembre 2014
La Prospérité s’intéresse ce mercredi à l’examen du projet de budget 2015 au Sénat. Le journal révèle que les sénateurs veulent aller plus loin dans l’examen, en seconde lecture, du projet de Budget 2015. Ils ont demandé au ministre du Budget, Daniel Mukoko, de fournir des explications sur la modicité des recettes allouées au secteur social et à la construction des infrastructures de base.
A en croire le journal, le ministre devra dire comment il compte créer des ressources innovantes pour que la RDC devienne effectivement un pays émergent.
Après la présentation du budget, plusieurs sénateurs ont dénoncé la modicité des recettes de l’Etat.
Selon le journal, le président du Sénat a précisé que la Gécamines, à son âge d’or sous Mobutu, produisait 450 mille tonnes de cuivre. L’entreprise contribuait à la hauteur de 55% au Budget de l’Etat.
Aujourd’hui, la Gécamines extrait du sous-sol congolais 1 million de tonnes de cuivre. La tonne de cuivre, sur le marché international, se négocie à 8 mille dollars américains. Comment, s’est interrogé le Sénateur Mutamba Dibwe, le secteur minier n’apporte pas une contribution significative au Budget de l’Etat ?
Dans le domaine des infrastructures, rapporte encore le quotidien, certains sénateurs ont réclamé des données chiffrées sur le nombre de kilomètres de routes à construire, ville après ville, province après province.
Politique encore à la une du Phare. Le journal revient sur les inquiétudes de l’opposition au sujet de l’organisation du recensement de la population avant les élections de 2016.
Dans une déclaration publiée le 25 octobre, mentionne le journal, l’Opposition politique soutient que le pouvoir en place, à défaut d’opérer un passage en force à travers une révision constitutionnelle, s’emploierait maintenant à négocier un passage en douceur au-delà de 2016, à travers la proposition de loi du député Sesanga portant sur la modification de la Loi électorale et le recensement à piloter par l’Office National d’Identification de la Population(ONIP).
Pour l’opposition, « l’ONIP est chargé d’organiser le recensement qui prendra 3 à 4 ans et les élections ne pourront être organisées qu’après cette opération ».
De son côté, Forum des As s’interroge sur l’absence du gouverneur Katumbi dans sa province. Où est donc passé Moise Katumbi Chapwe, le gouverneur de la province du Katanga ?, s’interroge le confrère.
Le journal indique que le gouverneur du Katanga n’a plus été vu Lubumbashi depuis plus d’un mois.
Dans cette ville, raconte le quotidien, la rue continue à se poser des questions sur le retour de Moïse Katumbi Chapwe. Si le gouverneur du Katanga passait le plus clair de son temps en dehors de la province comme plusieurs de ses collègues, commente Forum des As, son absence pouvait à la limite se comprendre. Mais, malheureusement, ” Moïse ” vit bel et bien dans la ville de Lubumbashi.
Sans dire exactement ce que confie l’entourage du gouverneur au sujet de cette absence, le journal indique qu’il se veut rassurant sur le retour de Katumbi Chapwe.
L’Avenir revient, pour sa part, sur la réaction du Groupe Forrest sur le rapport d’Amnesty International.
Dans son rapport, l’ONG présente des images satellite et d’autres éléments de preuve indiquant que l’Entreprise Général Malta Forrest (EGMF), filiale du Groupe Forrest International, a permis en 2009 que des bulldozers lui appartenant soient utilisés pour démolir illégalement des logements et expulser de force des centaines de personnes vivant à Kawama, dans la province du Katanga, près de la mine de Luiswishi, alors exploitée par l’entreprise.
Pour le journal, ce rapport ressemble beaucoup plus à un acharnement contre le Groupe Forrest International, un peu comme si on est en train de chercher des poux sur la tête d’un chauve !
Car, commente le quotidien, en dépit de toutes les explications fournies par le Groupe Forrest International, cette ONG n’est pas prête à les suivre, croyant avoir rendu son verdict qui devient par ce fait inattaquable.
Le journal mentionne notamment les raisons qui disculpent le Groupe Forrest, évoquant notamment les auditions menées ultérieurement par la justice congolaise qui, selon le confrère, ne laissent planer aucun doute à ce sujet. Pour l’Avenir, les donneurs d’ordre de cette démolition assument pleinement leur responsabilité.