Revue de presse du 24 novembre 2014
L’Avenir revient sur la présentation des membres de l’Office national de l’identification de la population (ONIP) le vendredi 21 novembre dernier à Kinshasa.
A cette occasion, le directeur général de cet office, Adolphe Lumanu, a répondu à certains politiciens qui estiment que le recensement de la population relève d’un « agenda caché » de la Majorité présidentielle.
L’Avenir indique que le Professeur Lumanu a fustigé le comportement d’une certaine opposition politique qui pense qu’en soutenant le recensement, la Majorité présidentielle aurait un agenda caché.
Et pourtant, écrit le confrère, c’est l’opposition politique qui a la mémoire courte. Car, lors de son conclave tenu à Kinshasa du 02 au 11 juillet 2013, elle avait préconisé, dans la perspective des concertations nationales, de repenser le système électoral congolais, notamment par le recensement administratif de la population, afin de déterminer entre autre, le calcul du quotient électoral non pas en fonction du nombre des citoyens enrôlés, mais plutôt de celui des recensés, mentionne le quotidien.
Nombreux sont les observateurs de la scène politique qui sont au regret de constater qu’une année après, l’opposition ne tient plus le même discours, fait remarquer le journal.
Dans son édito intitulé « Agenda caché ? », La Prospérité tente d’expliquer pourquoi certains politiques trouvent suspecte l’organisation du recensement de la population avant les élections de 2016.
Le journal note deux faits qui, selon lui, créent polémique.
Pour les uns, s’avance le confrère, chercher à tout prix à réaliser le recensement administratif procède des stratagèmes savamment orchestrés pour retarder les scrutins de 2016. Ils disent que le temps ne s’y prête, parce que le délai reste court.
Pour d’autres, mentionne encore le quotidien, l’argent destiné au fonctionnement de l’ONIP pouvait bien permettre à la CENI d’organiser les élections couplées de 2016. Le journal avance le chiffre de cinq cents millions de dollars américains.
De son côté, Le Phare revient sur l’évaluation de l’économie congolaise de ces 50 dernières années faite par le Palu en marge de la célébration du cinquantenaire de ce parti.
En marge des activités marquant les 50 ans de son existence, le Parti Lumumbiste Unifié organise depuis quelque temps des ateliers où d’éminents scientifiques animent des exposés dans tous les domaines de la vie nationale, relate le journal.
C’est un véritable passage en revue de l’histoire de la République Démocratique du Congo, qui est en train d’être fait sous le haut patronage du Secrétaire Général chef du parti, Antoine Gizenga, et la supervision du Secrétaire permanent et porte-parole du Palu, Willy Makiashi. La modération est, quant à elle, assurée par Adolphe Muzito, haut cadre du parti.
Premier à exposer le samedi 22 novembre, écrit le confrère, Léon de Saint Moulin a répondu à la question suivante : «Pourquoi malgré les potentialités dont elle regorge, la RD Congo demeure-t-elle un pays pauvre ?».
Reconnaissant les richesses dont regorge le pays particulièrement la réalité culturelle du bassin du Congo, l’historien a fait remarquer, chiffres à l’appui, que la population congolaise augmente rapidement. Avant de soutenir que les trois quarts de ce qui existe, ont été réalisés après 1960.
Léon de Saint Moulin a, en outre, relevé des causes internes et externes de cette pauvreté. En interne, il a fustigé la mauvaise gouvernance. Tandis que l’économie d’écumoire a été épinglée comme relevant des causes externes.