L’Avenir : « Nord-Kivu : Bruits de bottes à l’Est de la RDC »

Les rebelles du M23

Revue de presse du lundi 6 octobre 2014

L’Avenir révèle ce lundi des informations faisant état de la préparation des assauts des ex-rebelles du M23 aidés par l’armée rwandaise contre le territoire congolais.

Pour la société civile du Nord-Kivu qui a été alertée par la population sur la réorganisation des éléments ex-M23 en perspective des prochains assauts à partir de Rutshuru et Nyiragongo, écrit le confrère, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la RDC doit de nouveau s’apprêter pour ne pas être surpris.

Le journal fait état des mouvements suspects observés dans le territoire de Nyiragongo. Des vivres et non vivres y seraient stockés dans le Bureau  de la Rwanda Reven.

On fait également état du renforcement de la base logistique militaire de l’armée rwandaise à la frontière, écrit encore le confrère.

Le quotidien révèle également des mouvements similaires à Rutsuru notamment à Mwaro où 130 éléments de la coalition M23-RDF habillés en uniforme de gardes parc pour se déguiser ont été surpris avant de prendre le large.

L’Avenir estime que ces informations devraient motiver les autorités provinciales et centrales à prévenir au besoin cette énième attaque de la coalition M23-RDF.

Situation dans l’Est toujours, Forum des As se penche sur la question de la présence des militaires burundais dans la province du Sud-Kivu.

Le journal constate que « la confusion est totale ».

Le quotidien renseigne que la Monusco confirme cette présence des militaires burundais à Kiliba. Kinshasa dément alors Bujumbura reconnaît la présence de son armée sur le sol congolais.

Le porte-parole de l’armée burundaise confirme la présence des soldats burundais sur le territoire congolais suite à un accord signé par les deux gouvernements en rapport avec la traque contre les rebelles des FNL.

De son côté, le porte-parole de l’armée burundaise dément cette information.

Pour mettre fin à cette confusion, recommande le journal, les autorités burundaises devraient produire l’accord auquel elles font allusion.

Le Phare revient sur l’affaire du fonds alloué au fonctionnement du bureau du porte-parole de l’opposition dans le budget 2013.

40% de ces 207 millions de francs congolais (225 000 dollars américains) auraient été utilisés alors que le porte-parole de l’opposition n’a jamais été utilisé.

« Qui veut-on protéger ? », s’interroge le confrère.

Cette affaire a été portée au devant de la scène lors de la présentation de la loi de reddition de comptes pour l’exercice 2013 par le ministre délégué aux Finances.

Rappelé devant les députés, écrit le confrère, le ministre a observé un silence assourdissant sur la question, suscitant la colère de l’opposition parlementaire dont les membres, convaincus que le délit était consommé se sont mis à scander : « mbongo ebima » (que l’argent soit restitué, en lingala).

Le journal estime que le traitement de ce dossier laisse penser qu’on a voulu sauver certaines têtes, probablement issues de l’opposition.

Au sujet de la même affaire, Le Potentiel note que l’examen de la loi de reddition des comptes 2013 a laissé un arrière-goût amer.

Pour le journal, le ministre délégué aux Finances n’est pas parvenu à convaincre les députés.

Quelle était la direction prise par cet argent destiné à l’opposition ?, s’interroge le confrère.

Pour nombre de leaders de l’opposition, il y a malversation dans les dépenses inscrites dans le budget 2013.