La Tempête des Tropiques : «troubles dans le camp de la Majorité présidentielle»

Bernadette Tokwaulu, ADGA de la Snel, en mai 2005.

Revue de presse du jeudi 2 octobre 2014

La révision de la constitution continue de faire couler beaucoup d’encre.

La Tempête des Tropiques voit des « troubles dans le camp de la Majorité présidentielle ».

« Bernadette Tokwaulu, ancienne ADG de la SNEL, venait d’être interpellée par les services de renseignement pour avoir officiellement donné sa position contre la révision de la Constitution. Olivier Kamitatu, Jean-Claude Muyambo… ont eux aussi refusé toute révision constitutionnelle. Pourtant, tous sont de la Majorité présidentielle, la famille politique à laquelle appartient le chef de l’Etat », explique le journal. La Tempête des Tropiques cite aussi Kin-kiey Mulumba qui s’est senti récemment « humilié » par son collègue des Médias parce que les deux personnalités ne tiennent pas le même langage sur la question de la révision de la constitution.

Forum des As titre, lui, sur la pétition d’une centaine de jeunes catholiques de la Majorité présidentielle qui s’opposent à la position de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) sur la révision de la constitution. Depuis Rome, les évêques s’étaient clairement opposés à une révision de la constitution qui permettrait au président Kabila de briguer un autre mandat au terme de l’actuel qui est le dernier. Les jeunes catholiques pétitionnaires estiment que la position des évêques viole le principe de laïcité de l’Etat congolais. Et que la « tendance à la politisation des lieux de culte » est dangereuse pour le salut de leurs âmes.

La Prospérité précise que les initiateurs de cette pétition déposée à la nonciature apostolique sont notamment « Lihau Fils,  Yves Kisombe, Papy Tamba, pasteur Makolo Kotambola et Mfumu Ntoto.»

Un autre religieux à donner de la voix dans le débat sur la révision constitutionnelle est l’apôtre Lwamba de l’Union des églises indépendantes du Congo, rapporte La Prospérité.

« L’idée de la révision constitutionnelle qui, depuis un certain temps, défraye la chronique de l’actualité, est selon lui sans objet ». Elle ne devrait même pas susciter autant de passions, poursuit l’acteur religieux qui dirige aussi l’Association Solidarité katangaise.  Mais, par contre, elle n’aurait dû trouver son essence  que si et seulement si la nation congolaise était, par exemple,  dans une impasse constitutionnelle. Or, cela n’est pas le cas, du moins, pour l’instant, estime l’apôtre Lwamba.