Revue de la presse kinoise du mercredi 24 juin 2014
Après le bicéphalisme à la tête de la province de l’Equateur, c’est désormais officiel : «Equateur : l’intérim au vice-gouverneur», renseigne Forum des As.
«Conformément au principe de régularité et de continuité des services de l’Etat en province, je vous demande d’assurer jusqu’au retour du Gouverneur Louis Alphonse Koyagialo, l’intérim de la fonction du Gouverneur de la Province de l’Equateur», indique le ministre Muyej à Sébastien Impeto, selon le quotidien.
C’est dans sa note du 19 juin en cours, adressée à Sébastien Impeto, vice-gouverneur de la province de l’Equateur, que Richard Muyej Mangez, ministre de l’Intérieur, a accordé au précité l’intérim du gouverneur Koyagialo en soins à l’étranger, mettant ainsi fin à la guerre sans merci de signature entre Impeto et le ministre provincial de la Justice, le duo à qui le gouverneur empêché avait laissé l’intérim, remarque le quotidien.
Il était, dès lors, difficile d’administrer la province avec un exécutif intérimaire bicéphale, vivant à couteaux tirés et se regardant en chiens de faïence, assure Forum des As.
Sous un autre chapitre, La Prospérité rapporte qu’Antoine Gizenga soutient le calendrier de la Ceni pour les élections municipales, urbaines et locales.
«La publication du calendrier électoral est une prérogative de la Ceni et ce, conformément à la Constitution», a déclaré, selon le journal, Willy Makiashi, secrétaire permanent et porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié que le journal qualifie de «bouche autorisée de Gizenga Funji ».
Dimanche dernier, à la Fikin, au cours d’une matinée politique du parti cher à l’ancien premier ministre, M. Makiashi a ainsi invité «tous les militants à se mettre en ordre de bataille, pour donner au Palu, la majorité au niveau de secteurs, territoires, communes et provinces en vue de lui permettre de gérer la chose publique».
Parlant élections toujours, le même journal rapporte qu’en prévision de l’élection législative partielle de Befale, dans la Province de L’Equateur, la Ceni a tenu à expliquer aux différents acteurs concerné les raisons qui ont motivé l’annulation de ces scrutins par la Cour suprême de justice (CSJ), notamment des fraudes massives décriées dans ce coin de la République, précise le confrère.
Le président de la Ceni, l’Abbé Apollinaire Malumalu a tenu à rappeler à tous, notamment aux 15 candidats, les règles du jeu électoral.
De son côté, le quotidien du groupe L’Avenir rapporte qu’au Sud-Kivu, les FARDC délogent les Maï-Maï Yakutumba de Talama, après une semaine d’intenses combats.
Selon des sources militaires du 105e secteur opérationnel FARDC qui ont livré cette information, les miliciens avaient assiégé la localité de Talama et d’autres petits villages des pêcheurs depuis plus d’un mois avant d’être délogés, indique le journal.
Le quotidien parle de 4 miliciens capturés, une arme lourde PKM, quatre armes AK-47 et une boite garnie de munitions récupérées selon les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Le porte-parole des Maï-Maï, Pacifique Mutiki évoque, lui, neuf soldats tués et 18 blessés, mais seulement deux miliciens blessés, ajoute le journal.
Les FARDC ont poursuivi les miliciens à Wimbi, à la lisière entre le Sud-Kivu et le Katanga, où des combats se déroulent.