Forum des As: «L’après-Koyagialo se joue»

Louis Koyagialo. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du jeudi 19 juin 2014

Forum des As consacre sa une ce jeudi aux problèmes que connaît la province de l’Equateur. “Jusqu’où irait le bicéphalisme à la tête de l’Exécutif provincial ?”, s’interroge le journal, rappelant au passage la suspension des activités de l’assemblée provinciale.

Malgré ce tableau plutôt sombre, le journal croit en la solution des problèmes que connaît cette province.

Forum des As révèle que le vice-gouverneur de l’Equateur, Sébastien Impeto sera officiellement proclamé l’interface attitrée, en l’absence de son titulaire en soins depuis plusieurs mois.

Au cas où cette info s’avérerait vérifiée, écrit le confrère, alors une telle décision aurait le mérite de mettre un terme au bicéphalisme qui a affaibli l’autorité de l’Etat au sommet de la province de l’Equateur.

Le quotidien rappelle que le gouverneur Louis Alphonse Koyagialo, alors qu’il se rendait en Afrique du Sud pour des soins médicaux, avait choisi son ministre de la Justice, Pascal Selinga, pour partager son intérim avec le vice-gouverneur.

En croire le journal, de nombreux analystes politiques désintéressés avaient perçu d’un mauvais œil la décision de Koyagialo.

Le quotidien indique que l’état de santé de l’actuel gouverneur de l’Equateur interroge aussi des dignitaires de la Majorité présidentielle qui pensent qu’il faille en tenir compte et agir en toute responsabilité.

De son côté, L’Avenir s’intéresse aux activités de la commission électorale et informe que le président de cette institution, abbé Malumalu, va rencontrer ce vendredi près de 900  mandataires des 457 partis politiques régulièrement enregistrés en République démocratique du Congo.

La réunion extraordinaire de ce vendredi au Palais du peuple se veut donc une rencontre d’information, de clarification, de mise au point générale et d’affirmation de toute indépendance d’action de la Ceni, écrit le quotidien.

Le journal rappelle que la publication du calendrier des élections urbaines, municipales et locales le 26 mai 2014 a soulevé débat et surchauffe au sein de la classe politique congolaise.

Pour le confrère, cette réunion sera donc l’occasion pour le président de la centrale électorale d’expliciter les tenants et les aboutissants du calendrier, surtout en ce qui concerne la préoccupation soulevée ces dernières semaines par rapport au calendrier global ou consensuel.

Toujours au sujet des échéances électorales, La Prospérité s’intéresse au point de vue de l’ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC.

Diane Corner a déclaré mercredi 18 juin que son pays plaide pour la mise en place d’un calendrier électoral complet incluant jusqu’aux présidentielles en 2016.

« Nous voudrions pouvoir appuyer des élections libres, transparentes et crédibles », a fait savoir la diplomate citée par le quotidien qui reprend l’intégralité de l’allocution de Diane Corner prononcée à l’occasion de la fête d’anniversaire de la Reine.

Le Potentiel se penche sur l’exploitation du parc des Virunga. Le journal annonce que ce parc est sur la voie du développement durable.

L’une des plus vieilles réserves naturelles de la RDC qu’est le parc national des Virunga est mis, depuis 2008, sur la voie du développement durable, écrit le journal pour qui l’objectif est de favoriser la paix et la prospérité à travers le développement économique responsable des ressources naturelles.

Menacée par des projets d’exploitation pétrolière, l’une des plus vieilles réserves naturelles d’Afrique, en République démocratique du Congo, défend un autre modèle de développement, respectueux de l’environnement, pour sortir la population locale de la misère, écrit le journal.

Abîmé par la déforestation, le braconnage et les combats, indique le Potentiel, le parc voit son avenir menacé depuis que l’on soupçonne sa partie Sud de receler des gisements de pétrole. Après une intense mobilisation locale et internationale, la société britannique Soco a annoncé, le 11 juin qu’elle renonçait à forer dans l’enceinte du parc, comme l’avait fait avant elle le groupe français Total.

Dans ses colonnes, le même journal révèle également un rapport publié le 16 juin dans lequel le FMI se félicite des progrès économiques accomplis par la RDC, tout en exprimant des réserves sur certains points essentiels, dont la restructuration de la Banque centrale du Congo et les négociations pour un nouvel accord formel avec le gouvernement congolais.

Le Potentiel indique que cette institution financière pose de nouvelles exigences, notamment l’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des ressources naturelles ainsi que le renforcement du contrôle des entreprises publiques du secteur minier.

A en croire le quotidien, les administrateurs du FMI précisent clairement leur position. Selon eux, aucune nouvelle discussion d’un nouvel accord formel ne serait possible avec la RDC tant que « la gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources naturelles » feront défaut. Les experts du FMI insistent sur la nécessité de remettre de l’ordre dans les entreprises publiques du secteur minier, en renforçant particulièrement leur contrôle.

Le Potentiel rappelle qu’en 2012, la RDC n’a pas convaincu le FMI sur sa capacité à conduire le PEG 2 dans les conditions conclues en décembre 2009. Après une série de dérogations, le FMI a dû prendre l’ultime décision : mettre fin à l’accord formel qui le liait jusqu’alors avec la RDC.