L’Avenir : « Procès de Minova: 25 militaires des FARDC condamnés de 10 à 20 ans de prison »

Les Juges militaires. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de presse du 6 mai 2014

Sur les trente-neuf soldats et officiers congolais qui comparaissaient dans le procès de « Minova », seuls trois ont été condamnés pour viol : un lieutenant-colonel a été condamné à perpétuité, tout comme un sous-officier reconnu coupable de viol et meurtre et un caporal a écopé de dix ans de prison pour viol, rapporte L’Avenir citant l’AFP.

Vingt-deux autres soldats ou sous-officiers ont été acquittés des accusations de viols. Mais la cour opérationnelle militaire de Goma les a condamnés pour « violation des consignes, pillages et dissipation de munitions » à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. Treize officiers également poursuivis ont été totalement acquittés. Selon la cour, ils n’ont pas manqué à leur devoir.
Ces soldats congolais ont été accusés des viols massifs commis en novembre 2012 à Minova, dans l’Est de la République démocratique du Congo, après la prise de Goma par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), finalement vaincus au début de novembre 2013 par les forces armées de la RD Congo, rappelle le quotidien.

Forum des As affiche en une : « Kinshasa a frôlé une ville sans transporteur en commun privé hier lundi »

La plupart des véhicules privés exploitant le transport en commun à Kinshasa ont été invisibles lundi 5 mai sur les principales artères de la capitale, note Forum des As.
D’aucun penserait à une grève des conducteurs kinois. Bien au contraire, les conducteurs de ces véhicules ont décidé de garer leurs engins pour éviter la traque pressentie à l’échéance, jeudi 1er mai, du deuxième sursis accordé aux conducteurs et propriétaires de véhicules pour se soumettre au contrôle technique, explique le quotidien.

Forum des As fait savoir que le samedi dernier un engouement de véhicules a été observé devant le Centre de contrôle ouvert dans l’enclos de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), sur la 11ème rue Limete.
Pas étonnant, quand on sait qu’en pareille circonstance, la plupart des contribuables attendent la dernière minute pour se conformer à la loi, note le journal.

Entre temps La Prospérité revient sur l’opération “Mbata ya mokolo” ( à traduire ” Gifle de l’aîné”) avec ce titre : « Expulsions des Congolais de Brazzaville : opposition, les femmes très fâchées ! »
Le journal indique que le nombre de refoulés congolais (Kinshasa) vivant à Brazzaville ne fait que croître, à en croire le rapport de la cellule de crise mise en place par le gouvernement qui a fait rapport lundi dernier, au Premier ministre, Matata Ponyo. D’autres personnes en instance d’expulsion sont regroupées de l’autre côté de la rive, en attendant impatiemment le bateau pour la traversée, toujours selon la cellule de crise.

Au stade Cardinal Malula, comme à la maison communale de la municipalité de Kinshasa, les expulsés revenus dans la capitale vivent dans des conditions difficiles. « Le spectacle est effrayant », affirme le journal.
Face à cette situation, des femmes, appartenant à la plateforme « Tribune des femmes politiques de l’opposition » (TFPO) ont organisé une marche de protestation qui a eu pour terminus, l’ambassade de la République du Congo, située vers le rond-point Batetela, le long du boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe, informe le journal. Elles y ont déposé un mémorandum dans lequel la communauté internationale est apostrophée sur ce qu’elles qualifient d’ « acte criminel » qui ne peut que révolter les âmes éprises de paix et d’humanisme. Des actes qui méritent d’être dénoncés, condamnés et sanctionnés, martèlent-elles.

Ces femmes s’indignent, en outre, de ce que la République du Congo s’octroie, à répétition, la liberté de procéder à ce genre d’opération, sans évoquer en passant, “l’attitude barbare” de ses agents de l’ordre contre les ressortissants de la RDC, poursuit La Prospérité. Le journal affirme en outre qu’elles ont demandé aux acteurs nationaux et internationaux d’actionner les mécanismes nécessaires en pareilles circonstances de crimes pour que ladite opération ne reste pas impunie.