La Prospérité : « SIM à 50 USD : Kin-Kiey met fin à la confusion ! »

Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des postes, Télécommunication et NTIC le 24/08/2012 au studio de Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

 Revue de presse du jeudi 10 avril 2014

La Prospérité revient ce jeudi sur la polémique au sujet du prix de la carte sim fixée à 50 dollars américains. Le journal reprend un communiqué du ministère des Postes, Téléphones et Nouvelles technologies de l’information et de la communication réagissant à cette polémique. Le ministre Tryphon Kin-Kiey Mulumba cité par la Prospérité fait savoir que ce prix n’a été fixé ni par son ministère, ni par le Gouvernement de la République.

Pour lui, l’acquisition de la carte SIM dans la rue et la vente au premier venu, sans pièce d’identité, consacrerait un régime d’anarchie qui n’existe dans aucun pays où la réglementation est stricte.

A en croire le journal, Kin-Kiey Mulumba a plutôt affirmé être convaincu de la nécessité et de l’urgence de mettre en place une réglementation adaptée. Cela aidera à enrayer l’anarchie attentatoire à la sécurité publique et à la vie privée des congolais et des congolaises par la pratique d’appels anonymes et le vagabondage des cartes SIM, alimentant, par le fait même, la fraude sur les appels internationaux entrants par les SIM box, indique le journal.

Le quotidien explique que le ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles technologies annonce l’examen d’un projet de loi portant sur une nouvelle fiscalité dans le secteur des télécommunications. Mais pour le moment, fait savoir le ministre, aucune décision n’a encore été prise.

De son côté, l’observateur s’est intéressé à la plénière du mercredi 9 avril à l’Assemblée nationale dans un article intitulé: « Naufrage du lac Albert et spoliation du patrimoine immobilier de l’Etat : Trois membres du gouvernement face aux députés ».

La journée du mercredi a été exclusivement réservée au contrôle parlementaire, note le journal.

La question d’actualité du député Serge Mayamba concernait les causes du naufrage et l’identification des réfugiés Congolais en Ouganda voulant regagner le pays.

Comme la cause du naufrage, le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Richard Muyej cité par le journal, a évoqué la surcharge de l’embarcation dont la capacité était de cinquante personnes. Il a aussi attribué l’accident au caractère spontané du voyage qui a été organisé sans le pays d’accueil l’Ouganda, le pays d’origine la RDC ainsi que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) ne soient informés.

Le ministre de l’Aménagement du territoire, infrastructures, travaux publics et urbanismes, Fridolin Kasweshi a quant à lui répondu aux questions du député Martin Kabuya Kabitanda, relatives à la spoliation des bâtiments publics.

Il a présenté un état des lieux des immeubles relevant du domaine privé de l’Etat et les différents problèmes rencontrés dans la gestion immeubles ayant concouru à la spoliation.

L’avenir annonce à sa une : « Evaluer l’impact régional de la crise centrafricaine : bientôt une mission de l’ONU en RD Congo ».

Dans le cadre de son programme de visite des pays affectés par la crise qui déstabilise la République Centrafricaine (RCA) depuis plus d’un an, écrit le journal, le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abou Moussa, conduit une mission au Congo du 9 au 10 avril, puis en République démocratique du Congo du 11 au 15 avril.

A Brazzaville et à Kinshasa, renseigne le quotidian, Abou Moussa aura des séances de travail avec les membres du gouvernement, le corps diplomatique, les représentants du Système des Nations Unies ainsi que les partenaires au développement et toutes les parties prenantes engagées dans le processus de gestion de la crise en RCA. Un accent particulier sera mis sur la situation des réfugiés centrafricains et des migrants, selon L’Avenir.