Le Potentiel: « Washington se désengage du projet Inga 3 »

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

Revue de presse kinoise du mardi 18 février 2014

Le Potentiel annonce ce mardi à la une que le Congrès américain s’est opposé au financement du projet Inga 3.

Le journal note que les assurances de l’administrateur de l’USAID n’ont pas pu fléchir la position tranchée du Congrès américain. Pour le quotidien, il s’agit d’une victoire à mettre sur le compte de toutes les ONG- américaines surtout – qui se sont mobilisées pour interdire tout soutien américain à un projet hydroélectrique de la dimension d’Inga 3 dans la province du Bas-Congo.

Après un intense travail de lobbying, commente le confrère, le Congrès américain s’est finalement aligné sur la position défendue par nombre d’ONG américaines.

En clair, précise le Potentiel, il n’y aura donc plus d’argent américain dans le projet Inga 3. Ce qui rend par conséquent incertain la participation aussi bien de la Banque mondiale que de la Banque africaine de développement, deux institutions financières internationales acquises totalement à la cause des Etats-Unis, analyse le journal.

Le quotidien ajoute que cette décision du Congrès américain est un coup dur pour le Premier ministre Matata. Le journal explique que la position stratégique des Etats-Unis, à la fois actionnaire de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, deux institutions financières qui financent les études pour le développement d’Inga, va davantage compliquer la donne.

De son côté, La Prospérité s’intéresse au processus électoral. Le journal se penche sur l’idée du groupe parlementaire UDPS, Samy Badibanga, qui propose que les élections locales et provinciales soient combinées.

Le quotidien estime que c’est une idée-force qui, certainement, va pousser la commission électorale et la classe politique à enrichir davantage la réflexion, au lieu  de s’engager, à l’aveuglette,  sur la voie des élections projetées, pour cette année 2014, en RD. Congo et, qui, plus tard, susciteraient des vagues de contestations.  

«Du fait d’un cycle électoral incomplet et défaillant en 2011, la République ne dispose toujours pas de responsables élus au niveau local ; ceux qui sont en place au niveau provincial (Députés et Gouverneurs),   ont terminé leur mandat,  depuis plus de deux ans et ont perdu leur légitimité. Au niveau national, le mandat des sénateurs  étant, lui aussi, dépassé, la légitimité de la Chambre Haute s’en trouve, de facto, affectée».

Selon Samy Badibanga cité par le journal, le nouveau cycle électoral 2013-2016 doit impérativement doter,  enfin,  les villes et les communes de responsables élus, redonner aussitôt que possible leur légitimité aux institutions qui l’ont perdue et respecter les échéances législatives et présidentielles de décembre 2016.

Le président du groupe parlementaire UDPS et alliés propose que les élections locales et provinciales soient organisées ensemble, au début de l’année 2015 ou fin 2014 pour permettre,  d’une part,  l’économie des ressources administratives, financières et logistiques et, d’autre part,  le règlement du dysfonctionnement institutionnel majeur que nous vivons.

Pour sa part, La République fait état d’une mauvaise gestion à l’Office des voiries et drainage (OVD) dans la province de l’Equateur.

Un climat malsain règne entre les agents et l’équipe dirigeante de l’OVD dans la province de l’Equateur,  précisément à Mbandaka, à en croire une correspondance relayée par le quotidien.

Dans cette lettre, note le journal, les agents de cet office relèvent que l‘OVD s’est substituée en bien privée. Ils affirment qu’ils sont emprisonnés et commencent à perdre même le goût du travail.