Revue de presse du mardi 11 février 2014. La Prospérité s’intéresse à la déclaration de l’autorité moral du Mouvement de solidarité pour le changement (MSC), Laurent Batumona Kandi Kham, qui accuse le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de vouloir pousser le Parlement à réviser la constitution. Le quotidien titre en manchette : «Révision constitutionnelle, Batumona dit non à Malu Malu ». Le tabloïd indique que l’autorité morale du MSC s’oppose à l’idée de la Ceni d’introduire le suffrage universel indirect aux élections législatives.
«Les activités actuelles de la Ceni donnent la nette impression qu’on veut favoriser un pouvoir oligarchique au mépris de l’opinion majoritaire», a déclaré Laurent Batumona, cité par La Prospérité.
Le quotidien note par ailleurs le refus de nombreux partis politiques de l’opposition de signer le code de bonne conduite de la Ceni et le protocole d’accord instituant le Comité de liaison entre l’institution électorale et ces partis.
Pour La Prospérité, cette réalité étale les divergences des vues entre la majorité présidentielle (MP) et l’opposition, en rapport avec le processus électoral. Le journal rapporte que les opposants, réunis au sein de la plate-forme Forces acquises au changement, remettent en question les membres de la Ceni.
Le Potentiel annonce que «Washington propose un tribunal mixte pour la RDC, 52 personnalités féminines réclament un TPI ». Stephen Rapp, chargé de la politique des Etats-Unis contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité a annoncé cette idée lors de son passage à Goma, au Nord-Kivu pour juger les auteurs des crimes perpétrés dans l’Est du pays.
Le journal cite le diplomate américain qui estime qu’il faut chercher des moyens en vue de mettre en place un système judiciaire efficace qui permettra d’obtenir l’extradition et le jugement des présumés criminels. Stephen Rapp ne souhaite pas que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi fasse partie de ce tribunal, selon Le Potentiel.
Sur un autre registre Le Potentiel parle de la première audience de confirmation des charges contre l’ancien chef de guerre Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI). Selon Fadi el-Abdallah le porte-parole de la CPI, Bosco Ntaganda est poursuivi pour sept chefs de crimes de guerre et trois chefs de crimes contre l’humanité commis en RDC entre début septembre 2002 et fin septembre 2003.
Forum des As fait état de l’interdiction aux Congolaises de Kinshasa de moins de 30 ans d’accéder à Brazzaville, en République du Congo. Selon le quotidien, ces jeunes femmes sont accusées de prostitution à grande échelle, voire de participation à des films pornographiques. Forum des As indique que cette décision est mal digérée par certaines filles rdcongolaises qui font le trafic entre les deux rives du fleuve Congo. Le journal ajoute qu’à la gare fluviale de la Sociét congolaise des transports et ports, lieu nouvellement affecté pour la traversée vers Brazzaville, le contrôle des pièces d’identité est effectué par les Forces armées de la RDC à quelques 100 mètres de l’entrée principale.