Revue de presse du mercredi 18 décembre 2013
Le Potentiel rapporte que le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. « A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients de se venger de la gifle encaissée à Nairobi », indique le quotidien.
Les Congolais ont lu mardi 17 décembre sur une bande défilante une alerte de la Radio télévision belge francophone (RTBF) : « RDC : selon un rapport confidentiel de l’ONU, les rebelles du M23 recrutent encore au Rwanda malgré leur défaite », signale Le Potentiel.
Le M23 de même que ses parrains proches et éloignés ne sont prêts à se départir de leur obsession de maintenir leur mainmise sur la RDC, estime le quotidien.
«C’est la mort dans l’âme que Kagame et Museveni ont accepté la cérémonie du 12 décembre dans la capitale kényane. La stabilité politique, économique et militaire de leurs régimes respectifs tient à l’insécurité et l’instabilité qu’ils se complaisent à entretenir en RDC», conclut Le Potentiel.
Pour sa part, La Prospérité remarque : « 2014 arrive : Matata, prolongation assurée ! ».
Le journal évoque les raisons qui retardent la matérialisation de la volonté du Chef de l’Etat de mettre en place un gouvernement de cohésion nationale comme promis le 23 octobre dernier.
La tenue des concertations nationales, la fin de la guerre, les tractations autour de la conclusion de Kampala, la tournée dans les territoires libérés des provinces du Nord et Sud-Kivu, la tournée d’itinérance au Maniema et dans la Province Orientale, le Sommet de l’Elysée, à Paris, les funérailles de Nelson Mandela, en Afrique du Sud, et sans nul doute l’ensemble de l’agenda très chargé de Joseph Kabila auront été pour beaucoup dans l’élasticité de cette équation dont la solution ne saurait peut-être pas venir, avant mars 2014, explique La Prospérité.
Le Potentiel parle économie et note que : « Standard & Poor’s relève des aspects positifs dans la situation économique et financière de la RDC ».
Le journal a indiqué que la RDC a demandé à Standard and Poor’s d’évaluer la qualité de sa dette à long terme, afin de rassurer les prêteurs, au moment où le pays est à la recherche de financements sur les marchés pour se développer. La note est tombée : elle est à B-, ce qui fait de la RDC un emprunteur relativement peu sûr. En septembre dernier déjà, le même examen avait été demandé à l’agence Moody’s. Il avait abouti à une note équivalente, B3.
Standard and Poor’s relève cependant des aspects positifs dans la situation économique et financière de la RDC : une croissance économique rapide avec des ressources minières agricoles et hydrauliques considérables, ainsi qu’un faible niveau d’endettement. La RDC a en effet bénéficié d’une remise de dette de la part de ses principaux créanciers internationaux, ramenant l’endettement de 146% à 46% du PIB, note le quotidien.