Le Potentiel : « Le M23 n’était pas une rébellion congolaise »

Les rebelles du M23 lors de leur entrée dans la ville de Goma en novembre 2012.

 Revue de presse du mardi 17 décembre 2013

Le Potentiel note que des envoyés spéciaux dans les Grands Lacs encouragent les parties à mettre en œuvre rapidement les engagements auxquels ils ont souscrit dans leus déclarations, dont le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres du M23 en RDC, au Rwanda, et en Ouganda, selon le cas.

L’allusion à ces pays frontaliers fait dire au Potentiel que « le M23 n’était pas une rébellion au régime de Kinshasa, mais plutôt un groupe armé hétéroclite composé de mercenaires venus des pays voisins de la RDC pour un objectif bien précis ».

En son temps, les rapports des experts des Nations unies sur l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans la crise qui a servi de lit au pillage des ressources naturelles de la RDC ont été rejetés par Kigali et Kampala avant d’être bloqués au Conseil de sécurité de l’Onu par certaines puissances occidentales, explique le journal.

Le journal rappelle qu’à l’époque, les voisins de la RDC de même que ceux qui les soutenaient dans ce « jeu malsain », avaient adopté comme stratégie de défense de renier et de rejeter en bloc toutes les allégations faites par les experts des Nations unies à leur encontre. Et pourtant, nombreux sont ceux qui étaient convaincus de l’indépendance et de la fiabilité de ces rapports onusiens dument documentés, affirme Le Potentiel.

Le même journal rapportent dans un autre article : « déclarations de Nairobi: des voix s’élèvent ».

Le journal revient sur la fin des pourparlers de Kampala et rappelled que le gouvernement de la RDC et le M23 se sont accordés sur une formule en trois temps pour consacrer la fin des négociations.

Au lendemain de la signature de toutes ces déclarations, plusieurs réactions positives et négatives ont été enregistrées, note Le Potentiel.

La dernière en date est celle de l’Alliance des Congolais pour la réforme et le développement (Acord) qui, au nom de la « redevabilité et de la bonne gouvernance », demande la publication de deux déclarations signées à Nairobi.

Pour ce parti politique, « le moment est venu pour que les Congolais soient totalement informés des engagements pris par la délégation de Kinshasa et de la manière de les exécuter ». Et de noter que tout doit être mis au clair, afin que la population congolaise ne soit pas surprise par l’évolution de la situation politique, économique et sécuritaire, lors de la mise en œuvre des engagements conclus par le gouvernement, reprend Le Potentiel.

De son coté, La Prospérité informe que: « l’orage est passé à l’UDPS & Alliés, le groupe Badibanga résiste contre le démon de la division ! »

La Prospérité indique que l’Assemblée nationale a clôturé sa session de septembre le dimanche 15 décembre et que c’est l’heure des comptes, pour des analystes politiques intéressés à la chronique de l’actualité du pays.

Particulièrement ciblé, le groupe parlementaire UDPS et Alliés a tiré, finalement, son épingle du jeu. « Le groupe n’a pas éclaté, comme certains alchimistes de la cacophonie, l’auraient peut-être souhaité », commente La Prospérité. Selon le journal, il en est sorti ragaillardi. Nombre de ses députés qui avaient signé une lettre de contestation du bureau sont rentrés dans les rangs. Ainsi, le groupe UDPS et Alliés ressoude-t-il son unité autour de ses principes fondamentaux.

Il est l’un des plus stables de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale, selon La Prospérité.