Le Palmarès : « Tabu Ley a rejoint Franco Luambo dans l’au-delà »

Revue de presse kinoise du lundi 2 décembre 2013

Plusieurs journaux parus ce lundi matin reviennent sur la mort de Rochereau Tabu Ley décédé le samedi 30 novembre à Bruxelles.

Le Palmarès rappelle que l’année dernière, des images du chanteur diminué par la maladie et en séjours au pays dans le cadre des activités organisées en son honneur pour ses 72 ans avaient causé de l’effroi au sein de l’opinion.

Le journal revient largement sur la longue carrière du chanteur, auteur de plus de 3 000 chansons.

Le quotidien indique que la dépouille mortelle du chanteur doit arriver le 7 décembre prochain.

Le Phare revient également sur la brillante carrière du chanteur. Le journal évoque notamment les titres qui ont fait la célébrité du « Seigneur Ley ». Kelya, Adios Tété, Bonbon sucré, sont autant de chansons qui ont bercé des générations entières de mélomanes congolais et africains.

La Prospérité reprend le témoignage du chanteur Félix Wazekwa. Ce dernier affirme qu’il est difficile d’accepter une telle disparition.

« C’est vraiment un coup dur pour le Congo et l’Afrique toute entière. C’est un grand baobab de la musique qui s’est écroulé.  Je garderai encore plusieurs souvenirs dont sa grande participation dans mon premier album », a confié au journal le patron du groupe Cultur’A Pays Vie.

La Tempête des Tropiques s’intéresse aux échauffourées qui ont précédé l’entrée en fonction du nouveau secrétaire permanent du Palu, Willy Makiashi, le dimanche à Kinshasa.

Sans révéler les causes de ces échauffourées, Willy Makiashi cité par le journal, explique que lorsque les militants se sont rendus au siège du parti pour assister à la remise et reprise, ils y ont trouvé des personnes qui les ont attaquées.

Des armes auraient été découvertes aves des sacs de chanvre, a déclaré au journal le nouveau secrétaire permanent du parti.

De son côté, Forum des As revient sur la tournée de Joseph Kabila dans l’Est du pays. A Goma, écrit le journal, le chef de l’Etat congolais a lancé une mise en garce « aux agresseurs du Congo ».

Le quotidien décrit l’ambiance qui a régné dans la salle dans laquelle Joseph Kabila a prononcé un discours de près d’une heure.

« Dès son entrée dans la salle aux abords de 16 heures, Joseph Kabila a suscité  un tonnerre d’applaudissements, ponctués des cris de joie d’une assistance qui l’attendait avec impatience », rapporte le journal.