Le Phare: «10 ans après Sun city, on veut effacer le tableau pour le M23»

En avant-plan, Sulutani Makenga, le chef de la branche armée de la rébellion du M23 à Goma le 20 novembre 2012

Revue de presse du vendredi 15 novembre

Le Phare constate que «10 ans après Sun city, on veut effacer le tableau pour le M23 » Selon le tabloïd, les tentatives de tripatouillage de l’accord ou de la déclaration à Kampala rappellent le scénario de Sun City.

En sollicitant l’amnistie pour les éléments du M23, explique le journal, la facilitation ougandaise voudrait permettre aux rebelles d’être lavés de leurs crimes et d’intégrer l’armée, la police et les institutions politiques du pays. Mais, le peuple congolais est vigilant et dit non à cette nouvelle tentative d’effacer le tableau, estime Le Phare.

Sur la même lancée, La Prospérité martèle qu’il n’y aura ni amnistie générale, ni intégration en bloc pour le M23 car Kinshasa refuse le côte-à-côte.

Cette affirmation corrobore la Une du quotidien L’Avenir: «Après l’échec de Kampala, le Gouvernement durcit le ton ». Pas d’intégration au sein des FARDC, pas d’amnistie générale… Pour sa part, Le Potentiel relaye les propos de Lambert Mende, toujours au sujet des pourparlers avec le M23: « la RDC a rempli ses engagements »… Ce qui fait dire au journal La République que dans ces Pourparlers, «Kinshasa a déjoué le piège ».

Toutefois, La Tempête des Tropiques rapporte que les députés réclament le contenu de l’Accord Kinshasa-M23. Ils ont formulé cette demande dans une question d’actualité adressée au ministre de l’Intérieur, Richard Muyej.

Ce dernier, d’après le journal, a aussi annoncé le déploiement bientôt à Rutshuru des unités spéciales de la police pour restaurer l’autorité de l’Etat dans les territoires jadis sous contrôle rebelle.

De son coté, Forum des As révèle «les non-dits de l’échec de la cérémonie de clôture des pourparlers de Kampala » et note que la duplicité de Museveni est mise à nu. A ce sujet, Le Potentiel rapporte que Kinshasa récuse la facilitation ougandaise… Kinshasa ne croit plus à la sincérité de Museveni. Bien que tard, selon le journal. Une option qui laisse la voie à la piste de Brazzaville pilotée par Denis Sassou Nguesso, renchérit le quotidien.