Le Potentiel : « Le 11 novembre à Kampala : accord ou déclaration ? »

(Avant-plan de g.à.d) Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Martin Kobler et le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda sortant de l’hôtel où se déroulent les pourparlers entre le gouvernement et les rebelles du M23, dimanche 20 octobre 2013 à Kampala.

Revue de presse kinoise de vendredi 8 novembre 2013.

L’aventure militaire engagée en 2012 par le M23 a pris fin de manière spectaculaire et satisfaisante pour tout le monde, estime Le Potentiel. Pour l’instant, tous les regards se sont tournés sur Kampala où doivent se conclure, sauf changement de dernière minute, lundi 11 novembre, les pourparlers engagés en décembre 2012 entre Kinshasa et l’émanation du CNDP, écrit le quotidien en faisant à l’ex-rébellion d’où étaient issus les ex-rebelles du M23. Quelle option l’emportera le lundi prochain dans la capitale ougandaise, s’interroge Le Potentiel : « Le 11 novembre à Kampala : accord ou déclaration » ?

La guerre ayant pris fin, l’on est maintenant en face d’une guerre sémantique, constate Le Potentiel. Kinshasa a été le premier à se lancer sur cette voie. Obnubilé par la victoire militaire « totale » sur le M23, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a monté les enchères, indiquant qu’à Kampala, il ne s’agirait plus de signer un accord de paix avec le M23, mais juste une déclaration qui constaterait la fin de la rébellion. En clair, le M23 n’existant plus depuis mardi dernier, Kinshasa serait favorable à une déclaration plutôt qu’à un accord, note le quotidien.

Mais les avis dont désormais partagés entre un accord ou une simple déclaration.  La communauté internationale, qui a pesé de tout son poids pour le dénouement de la crise dans l’Est, espère ramener Kinshasa à accéder à la logique d’un accord de paix qui garantirait une paix durable dans la région des Grands Lacs, poursuit le même journal.

La Référence Plus s’interroge aussi : « Après la déroute du M23, Quoi dire avec un fantôme ? »

Pour la consœur, Les rebelles du M23 sont fatigués et abandonnés à leur triste sort. La logique exige, selon le tabloïd, que celui qui est défait et qui a perdu toutes ses plates-bandes géostratégiques soit exclu des négociations.

D’ailleurs, Les FARDC ont contraint le chef rebelle Sultani Makenga à se rendre en Ouganda comme le souligne La Prospérité dans sa une : contraint à l’exil par les FARDC, Sultani Makenga se rend en Ouganda. Bisimwa dément !

Le désormais ex-chef militaire du M23, renseignent des sources ougandaises, aurait été surpris, dans sa cavale, au parc de Mgahinga, dans la nuit de lundi à mardi derniers par les gardes de ce parc national du pays de Yoweri Kaguta Museveni. Il serait accompagné de près de 300 hommes, indiquent des sources concordantes, note le journal.

La même information est relayée par le quotidien du groupe L’Avenir qui titre : « Chef militaire de l’ex-M23. Makenga Sultani aux arrêts en Ouganda. Le Conseil supérieur de la Défense félicite les FARDC ».

L’éclatante victoire des vaillants militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur les mutins du Mouvement du 23 mars (M 23), ayant définitivement sonné le glas de cette rébellion, continue de susciter de l’admiration et d’alimenter des conversations dans divers sens dans l’opinion nationale, c’est ce que déclare L’Observateur dans sa manchette : « Déroute du M23 au Nord Kivu : Le succès des FARDC entré dans les annales militaires ».

De son côté, Forum des As revient sur les premières vérités de l’ambassadeur James Swan après le succès militaire des FARDC sur le M23.

Selon le quotidien, le nouvel ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République démocratique du Congo est résolu à peser de tout son poids pour aider la RDC à retrouver sa place au soleil. Lors de sa toute première déclaration publique face à la presse locale hier jeudi 7 novembre dans sa résidence, le diplomate américain a passé au peigne fin les principaux points d’actualité avant de fixer ses priorités.

Washington s’attend, dès lors, à renforcer les capacités de l’armée régulière pour mieux assurer la protection de la population civile. James C. Swan encourage, par ailleurs, les autorités congolaises à mieux préparer les prochaines échéances électorales et à lutter assidument contre la corruption et bien d’autres fléaux qui minent l’économie congolaise. Ci-contre l’intégralité de la déclaration de l’ambassadeur américain, poursuit Forum des As.