Forum des As : « Le président Kabila partira après les prochaines élections »

Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l’indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.

Revue de presse kinoise du lundi 14 octobre 2013.

Forum des As se fait l’écho d’Aubin Minaku à RFI : « Le président Kabila partira après les prochaines élections » en RDC.

Répondant à une question de la radio franaise de savoir si l’absence d’Etienne Tshisekedi ne nuisait pas à la crédibilité des concertations nationales ? Aubin Minaku a répondu :

« Il a été absent aux élections de 2006 proclamées crédibles par tous. Donc, ce n’est pas sa présence qui crédibilise, même s’il est vrai qu’il a obtenu des voix pendant les dernières élections de 2011. Mais la crédibilité des concertations nationales, on la voit à travers le sérieux des recommandations issues de ces concertations. La République ne peut pas être l’esclave d’un parti politique », dit-il, cité par Forum des As, qui se base sur l’interview qu’a accordée le président de l’Assemblée nationale à RFI.

Réexaminant la réponse de l’interview de Minaku à RFI : « Samy Badiganga contre-attaque ! », note La Prospérité.

Entre Samy Badibanga et Aubin Minaku, la lecture des enjeux politiques à l’horizon 2016 est aux antipodes. En effet, d’après le secrétaire général de la Majorité présidentielle : « On ne touchera pas à l’article 220 ». Toutefois, Minaku ajoute : « Le jour où on organisera les élections présidentielles dans cette République, et que ce sera gagné par quelqu’un d’autre, celui-là remplacera Kabila ». C’est cette  dernière incise qui fait renâcler Samy Badibanga qui pense qu’il y a en toile de fond, la volonté de Joseph Kabila» de briguer un troisième mandat, fait savoir le quotidien.

Les journaux parus ce lundi reviennent aussi, pour la plupart, sur la tournée du Premier ministre Matata Ponyo aux Etats-Unis. A la première étape de son séjour américain, il a participé aux assises du 9ème forum « Bisannuel Us-Africa Business summit », qui s’est tenu le jeudi 10 octobre à Chicago. Et le quotidien Forum des As note à sa une : « Matata Ponyo convaincant aux Etats-Unis ».

Un peu comme Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, Premier ministre congolais, a sa façon toute particulière de marquer son passage à la Primature, estime le journal. Le tabloïd présente le Premier ministre comme « un lève-tôt » qui dépasse tout entendement et surprend parfois ses hôtes. Autre enseigne de Matata, c’est sa politique d’approche. « Volontiers, on devra lui reconnaître cette approche relations publiques avec des termes tout aussi accrocheurs. Des faits palpables soutiennent ainsi son argumentaire : l’assainissement du cadre macroéconomique. Pas que ça. Du point de vue des textes réglementaires, la RD Congo dispose depuis quelques années d’un arsenal de lois garantissant la sécurité juridique à tous les investisseurs. A cela s’ajoute l’adhésion de la RD Congo à certaines Organisations d’affaires. En l’occurrence, l’OHADA », écrit le quotidien.

Le Potentiel qui aborde le même sujet écrit dans ses colonnes : « Gestion des ressources naturelles : Matata prône un « leadership fort » dans les Etats fragiles »

A Washington, il a réfuté la thèse selon laquelle l’abondance de ressources naturelles constitue une source de malédiction ou de bénédiction dans les pays en développement. Selon lui, le problème se situe au niveau d’absence d’un « leadership fort » au niveau des Etats et de la « détermination ».

Pour preuve, Matata Ponyo a indiqué que les ressources naturelles ont permis aux économies africaines d’être forte dans les années d’après les indépendances, balayant d’un revers de la main la thèse alarmiste de « paradoxe de la richesse ».

Ce qui fait dire au Premier ministre, cité par le journal « L’Observateur » que « L’économie de la RDC est aujourd’hui l’une des plus dynamiques. En effet, la RDC figure dans le Top 10 des prévisions de croissance des pays africains pour 2013-2014, avec un taux de croissance prévisionnel de 8,7%, devant le Ghana (8,4%), l’Angola (8,0%) et le Rwanda (7,2%).

Et Le Gouvernement projette une croissance de 10,5% en 2015 tirée essentiellement par les secteurs des mines, de l’agriculture, de télécommunications, des bâtiments et travaux publics ainsi que du commerce de gros et de détails “, a insisté le Premier ministre congolais, rapporte L’Observateur.