Le Phare: « Concertations nationales : Tshisekedi, Bemba et Kamerhe parmi les experts »

Jean-Pierre Bemba, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

 Revue de presse du vendredi 13 septembre 2013

Pendant que des délégués de la Société civile s’entredéchirent au Palais du peuple pour être retenus comme participants aux Concertations nationales, un fait insolite a fait sourire beaucoup de monde jeudi 12 septembre, rapporte Le Phare. Il s’agit de la présence d’Etienne Tshisekedi, président national de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), de Jean-Pierre Bemba, président national du MLC (Mouvement de Libération du Congo) et de Vital Kamerhe, président national de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) sur la liste des « experts ».

Le premier est placé dans le Groupe thématique « Décentralisation et Renforcement de l’autorité de l’Etat » tandis que les deux autres se retrouvent dans celui consacré à l’Economie, Secteurs productifs et Finances Publiques », poursuit le quotidien.

A en croire des informations en circulation au Palais du peuple, c’est le résultat du travail du Groupe de contact, lequel avait levé l’option de retenir dans le panier des experts certaines personnalités ayant marqué l’histoire de la République, notamment les anciens Premiers ministres encore en vie, les anciens vice-présidents de la République et les anciens présidents du Parlement.

Par conséquent, Etienne Tshisekedi, ancien Premier Ministre, était éligible à l’expertise au même titre que Vincent Lunda Bululu, Evariste Mabi Mulumba, Joseph N’Singa Udjuu, André Bo-Boliko, Léon Kengo wa Dondo, Likulia Bolongo, Antoine Gizenga, Adolphe Muzito et Louis Koyagialo Ngbase Te Gerengbo. Quant à Bemba, il devait côtoyer ses anciens collèges Vice-présidents de la République Yerodia Abdoulaye Ndombasi, Azarias Ruberwa et Arthur Z’Ahidi Ngoma. Vital Kamerhe pour sa part devait y siéger en qualité d’ancien Président de l’Assemblée nationale (2007-2009). Et le journal de rappeler qu’Etienne Tshisekedi comme Vital Kamerhe boycottent ce forum.

L’Avenir, de son côté, va à Goma et titre : « Désarmement des FDLR : Hamuli réplique au M23 »

L‘Avenir parle de « la réplique farouche » du colonel Olivier Hamuli, porte-parole des Forces armées de la RDC (FARDC) au Nord-Kivu au M23. Cette rébellion conditionne son désarmement par la neutralisation des rebelles rwandais. Le colonel Hamuli estime qu’il s’agit là d’un prétexte.

Il soutient en outre que c’est bien l’avènement du M23 qui a ralenti la traque des miliciens FDLR par les FARDC. A contrario, depuis plus d’une année que les rebelles règnent sur Rutshuru et Nyiragongo, pas une seule fois le M23 n’a eu des affrontements avec les FDLR, note le journal.

Contrairement à Bertrand Bisimwa, président du groupe rebelle M23 et à la délégation de ce mouvement terroriste qui jettent la balle dans le camp du gouvernement congolais à Kampala en vue de la traque des FDLR et du rapatriement des réfugiés rwandais, le porte-parole de l’armée congolaise au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli a déclaré, le jeudi 12 septembre 2013, que la création du M23 a ralenti la traque menée par l’armée congolaise contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, explique le quotidien.

Pourtant, écrit L’Avenir, l’officier congolais a indiqué qu’entre 2010 et 2012, l’armée a réussi à rapatrier deux mille cinq cents rebelles FDLR. Cela, là où, de son côté, le M23 n’a fait preuve d’une moindre volonté de faire autant, alors que ce mouvement est bien réputé à la solde rwandaise, commente le journal.

La Prospérité : « Environ 30 ans après : Recensement, Matata en action ! »

Le journal annonce que le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a remis officiellement jeudi 12 septembre, 81 jeeps Pick-up au Bureau central du recensement (BCR), un signe de l’engagement du  gouvernement de la République à organiser le deuxième recensement général de la population et de l’habitat, après celui de 1984.

Ces véhicules seront utilisés, en premier lieu, pour les activités de la cartographie censitaire qui démarrent en novembre prochain,  dans les provinces. Ils sont également un acquis, pour toutes les opérations de ce recensement général qui va jusqu’en 2015, note le quotidien.

La cartographie censitaire coûtera dix-huit milliards de Francs congolais, indique Célestin Vunabandi qui se dit déjà prêt à déployer le BCR en province pour le démarrage de l’opération, reprend La Prospérité.

Le gouvernement a déjà débloqué cinq milliards de Francs Congolais pour l’opération, rappelle le quotidien.