La Prospérité : « Concertations nationales, Majorité et Opposition à couteaux tirés! »

Quelques membres de l’opposition Congolaise dans la salle Fatima le 24/8/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Revue de la presse kinoise du 15 juillet 2013

Surprenant, s’exclame le journal La Prospérité, révélant que l’opposition congolaise propose la révision constitutionnelle.

Le journal rapporte l’avis d’un cacique de la Majorité, après analyse du rapport final des assises de Limete qui ont réuni les représentants de 79 partis politiques de l’Opposition.

Selon le quotidien, les opposants se disent non concernés par les concertations nationales, mais appellent de tous leurs vœux à un «dialogue sans exclusive» où il va falloir «tirer les conséquences de la déliquescence de la légitimité des Institutions» en ramenant les Congolais au Schéma Sun City.

En d’autres termes, il faut faire table rase de toutes les institutions ou encore «effacer le tableau».

Pour la Majorité présidentielle, même si l’opposition ne le demande pas ouvertement, elle veut créer un vide juridique qui va ouvrir une fenêtre d’opportunité à une autre transition, qui va conduire à l’organisation des nouvelles élections pour résoudre la crise de «légitimité », rapporte La Prospérité.

Et là, le Chef de l’Etat en place, comme à Sun City, va devoir rester et se représenter aux prochaines élections. Mais, avec quel soubassement constitutionnel, si jamais on ne touche pas à la Constitution, s’interroge le journal.

C’est ainsi que Forum des As, dans son éditorial, décerne à Tshisekedi, la palme de la cohérence!
On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, affirme le journal, mais on ne peut pas ne pas constater la cohérence dans son positionnement : Etienne Tshisekedi estime avoir gagné le scrutin de 2011 et se considère depuis comme «Président de la République». Exit donc l’opposition.

C’est en vertu de cette logique toute tshisekedienne, note le tabloïd, que Pétunias a refusé de participer au conclave de l’opposition. On ne peut tout de même pas être à la fois «chef de l’Etat » et leader de l’opposition.

Le journal note cependant qu’il y a du répondant du coté de la majorité, qui désapprouve les manœuvres visant à rééditer le partage du pouvoir.

Des ténors de la majorité demandent au chef de l’Etat de mettre fin à la cacophonie politique, rapporte le quotidien.

Sous un autre chapitre, Le Potentiel parle d’un lancement raté de la Fibre optique en RDC.

Pour le journal, le cafouillage du départ ne pouvait produire que suspicion et un lancement difficile pour la fibre optique.

L’acte posé par le président Kabila le 8 juillet 2013 à Muanda, explique le confrère, n’aura de sens que si le haut débit arrive réellement auprès des usagers.

Les préalables ne semblent pas avoir été remplis suivant les règles de l’art. Confondant précipitation et rapidité, les conséquences risquent de rendre inopérant et peu fiable voire peu rentable la fibre optique de la RDC, conclut le quotidien.

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