La Prospérité : « Malumalu échappe à l’exclusion ! »

Abbé Apollinaire Malu Malu le 14/06/2013 à Kinshasa, lors de sa prestation de serment à la cour suprême de justice de la RDC pour sa nomination à la tête de la commission électorale nationale indépendante(Ceni). Radio Okapi/Ph. Richard Onema

Revue de presse kinoise du lundi 1er juillet 2013

La Prospérité revient ce lundi sur la position de l’église catholique au sujet de la désignation de l’abbé Malumalu à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Comme l’on pouvait s’y attendre, rapporte le journal, l’abbé Apollinaire Malumalu est officiellement démis de ses fonctions de directeur de l’Institut panafricain Cardinal Martino.

Mais seulement, relève la consœur, les mesures contre l’abbé ne s’arrêtent pas manifestement là.

La Prospérité croit savoir que toute une batterie de sanctions pourrait encore tomber contre cette personnalité ecclésiastique.

Dans leur communiqué rendu public le 29 juin dernier, les Evêques ont ouvert une brèche somme toute dangereuse, en mentionnant que l’Abbé Malumalu qui a opté d’œuvrer au sein de la CENI, sera pris en charge par son Evêque qui appliquera à son endroit, des sanctions canoniques qui s’imposent.

Sur le même sujet, Forum des As explique que « Pour la Cenco, Apollinaire Malumalu a péché ».

Le journal écrit que c’est l’Abbé Léonard Sante di, secrétaire général de la CENCO, qui a livré la position de l’Eglise catholique en lâchant : « Malumalu a péché.. ».

Et comme il est reproché au nouveau président de la Ceni d’être passé outre les instructions de toutes les hiérarchies, note encore le quotidien, la CENCO a décidé de lui appliquer des sanctions canoniques parce que l’Eglise considère comme l’abbé-président est entré en rébellion contre elle.

Citant l’abbé Santedi, le Potentiel rappelle que l’abbé Jean-Bosco Bahala, prêtre de l’archidiocèse de Bukavu, devenu président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), avait déjà été suspendu par son évêque.

« L’abbé Malumalu est placé devant un choix : le pouvoir spirituel ou le pouvoir temporaire. Pas les deux à la fois ! », tranche le quotidien.

Dans un tout autre chapitre, le journal La République rapporte pour « remettre l’Est de la RDC à feu et à sang, Kagame place Nkunda à la tête du M23 ».

Selon des sources citées par le journal, Laurent Kunda remplace Sultani Makenga jugé trop conflictuel aux commandes du mouvement rebelle.

Le quotidien croit savoir que cette décision est destinée à « remettre de l’ordre » au sein de cette rébellion affaiblie par des dissensions internes.

Par ailleurs, le même journal indique, en rapport avec la célébration de l’indépendance de la RDC le 30 juin, qu’il n’y a pas eu « d’apocalypse à Lubumbashi » malgré la psychose due aux rumeurs de l’attaque de cette ville par les Maï-Maï Bakata Katanga.