Revue de presse kinoise du mardi 30 avril 2013
La visite de l’envoyée spéciale de l’Onu pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, en RDC fait la une de beaucoup de journaux parus ce mardi 30 avril à Kinshasa.
La Prospérité rappelle que l’ancienne présidente irlandaise entame une tournée régionale sur la concrétisation de l’accord-cadre signé le 24 février 2013 dans la Capitale Ethiopienne. Pour Mary Robinson, écrit le journal, la concrétisation de cet accord est possible. A condition, ajoute-t-elle, que les acteurs signataires s’engagent à le mettre en œuvre.
Même si rien n’a filtré de son entretien avec le Président Kabila, ce lundi 29 avril, poursuit le quotidien, Mme Robinson dit venir en RDC et dans la région pour beaucoup écouter et avoir des discussions franches avec les autorités politiques et de la société civile.
La diplomate onusienne indique que cet accord offre un véritable espoir pour la paix, la sécurité et le développement économique dans la région des Grands Lacs.
Sauf changement de dernière minute, indique la Prospérité, c’est ce mardi 30 avril que Mme Robinson va se rendre à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où, déjà, le plan de contingence sur le déploiement de la Brigade d’intervention de la Monusco est en branle.
Le Potentiel aussi titre sur la visite de Mary Robinson. Le quotidien reprend notamment cette phrase prononcée par le chef de la diplomatie congolaise au début de son entrevue avec la diplomate onusienne : « Nous attendions votre arrivée avec de grands espoirs… ».
A son tour, rapporte le journal, Mary Robinson a déclaré que « cette première visite en RDC est un moment d’espoir ».
Les journaux reviennent également ce matin sur la promulgation de la loi modifiant la Ceni. Dans son édito intitulé « Nouveau défi », la Prospérité indique que cette loi ouvre une nouvelle page aux acteurs politiques tout comme sociaux.
Hormis la question de la guerre à l’Est, des pourparlers de Kampala, de la brigade d’intervention et des concertations nationales, écrit le journal, les membres de la majorité, de l’opposition et de la société civile se retrouvent face à un nouveau défi : prendre des décisions pour faire pièce à la nouvelle machine électorale.
A la Majorité Présidentielle, la désignation de six nouveaux représentants au sein d’une CENI vacante pourrait se faire sans trop de problèmes, croit savoir le journal.
Ce qui n’est pas le cas chez le voisin, commente le quotidien. Sans une autorité suprême, Etienne Tshisekedi qui pouvait l’être ne se compte plus du nombre, les difficultés de dégager le consensus sur les quatre membres à installer dans la CENI restent prémonitoires à l’Opposition politique congolaise.
Pour la Prospérité, la quarantaine de jours prévus pour la mise en place de nouvelles têtes de la centrale électorale pourrait être insuffisante pour les opposants.