Revue de presse du mercredi 20 mars 2013
Forum des As note que l’ancien chef rebelle du M23, Bosco Ntaganda, continue à défrayer la chronique depuis qu’il s’est réfugié à l’ambassade des Etats-unis d’Amérique à Kigali (Rwanda).
La mission onusienne espère que le transfert du chef rebelle à la Haye « marquera la fin de l’impunité dont il a joui pendant des années », a indiqué mardi 19 mars le porte-parole intérimaire Carlos Araujo dont les propos ont été recueillis par Forum des As.
La Monusco, par la voix de son porte-parole intérimaire, Carlos Araujo, espère que Bosco Ntaganda sera transféré à la Cour pénale internationale «dans les plus brefs délais», tout en rappelant que Ntaganda est accusé par la CPI pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Ituri entre 2002 et 2003, rapporte le journal.
Cette déclaration est intervenue au lendemain de la réaction de la porte-parole du département d’Etat américain Victoria Nuland. Cette dernière indiquait que Washington avait pris contact avec la CPI (Cour pénale internationale) ainsi qu’avec le Gouvernement rwandais pour faciliter le transfert de Ntaganda.
Mais Le Potentiel titre : « Bosco Ntaganda à la CPI : sa nationalité pose problème ».
Pour le quotidien, le transfert de Bosco Ntaganda ne sera pas aisé au regard de tout ce qui se mijote autour de sa nationalité.
Pour Kigali et son président Paul Kagame, le dossier Ntaganda relève désormais de la compétence des Etats-Unis, de la RDC et de la CPI. Pendant ce temps, la RDC n’a formulé aucune demande d’extradition de cet ex-général des FARDC malgré les multiples griefs portés contre lui, rappelle le journal.
Congolais ou Rwandais ? La nationalité de Bosco Ntaganda fera avancer ou traîner son transfèrement à la CPI, conclut Le Potentiel!
La République relève qu’: « Après Bosco Ntaganda, le Rwanda est invité à livrer Jules Mutebusi »
Il n’y a pas un sans deux, dit-on. La Cour Pénale Internationale est loin de se satisfaire du seul atterrissage de Bosco Ntaganda à La Haye, écrit le quotidien.
Selon lui, la CPI attend aussi l’arrivée de Jules Mutebusi, sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis, en son temps, par l’ancien procureur général de la cour, Moreno O’Campo.
La Prospérité reste dans la région troublée des Grands Lacs pour faire une toute autre annonce : « Région des Grands Lacs : Mary Robinson nommée envoyée spéciale ! »
Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban-Ki-Moon, a annoncé mardi 19 mars la nomination de l’ancienne présidente d’Irlande (1990-1997) comme envoyée spéciale, poste prévu par l’accord-cadre de l’ONU pour l’est de la RDC, indique le journal.
Mary Robinson jouera un rôle clef dans l’appui à la mise en œuvre, par ses signataires, de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région des Grands Lacs d’Afrique”.
Présidente d’Irlande pendant 7 ans, Mary Robinson a aussi été Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de 1997 à 2002, “ce qui atteste de son expérience internationale considérable”, selon le porte-parole de l’ONU, dont les propos émis lundi 18 mars ont été repris par La Prospérité.