Revue de presse du mercredi 27 février 2013
Quelques journaux parus ce mercredi dans la ville de Kinshasa s’intéressent à l’accident de circulation qu’a connu le ministre de l’Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato Bagebole, sur la route du Bas-Congo, à 50 km de la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Bas-Congo.
La République ne signale précise pas les circonstances de cet accident mais signale néanmoins que le ministre Jean-Paul Nemoyato Bagebole effectuait ce déplacement pour présider la cérémonie de l’incinération des produits déclarés impropres à la consommation par les services de l’Office congolais de contrôle (OCC).
A ce sujet, le quotidien L’Avenir, note en une que contrairement aux folles rumeurs qui ont circulé mardi après-mi à Kinshasa, Jean-Paul Nemoyato est bien vivant. Le quotidien indique qu’il y a plus de peur que de mal au sujet de cet accident.
Selon des sources concordantes contactées par ce quotidien, une jeep du cortège du ministre de l’Economie et Commerce a fait trois tonneaux sans provoquer de pertes en vies humaines.
L’Avenir précise également qu’à Kinshasa, personne, même au niveau du gouvernement Matata, n’était en mesure d’affirmer ou d’infirmer cette nouvelle. Raison pour laquelle la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre, dans une ville où le téléphone arabe (c’est-à-dire de bouche à oreille) a droit de cité en dépit de l’inflation et de la modernisation des moyens de communication.
Le journal Forum des As change de chapitre et se consacre sur la crise interne au sein de la rébellion du M23. Le quotidien titre: «Leçons à tirer de la confusion à Rutshuru, le M23 est dans la crainte du lendemain… ».
Pendant que l’encre coulait à Addis-Abeba, le sang coulait à Rutshuru, précise le quotidien. Simple coïncidence de calendrier ? Peu importe. A la Communauté internationale de tirer toutes les conséquences, écrit Forum des As. La question qui se pose maintenant, selon le journal, est celle de savoir quel message peut-on en tirer?
Sans passion, répond le journal, certains analystes diraient que cette montée de tension est liée à la survie même de différents groupes rebelles après la guerre. Sans doute, le retour d’une paix durable en RD Congo, est un processus. Cependant, l’évolution des faits sur le terrain diplomatique tranche en faveur d’un optimisme quelque peu béat, selon Forum des As, provoquant ainsi des dissensions chez les rebelles.
De son côté, Le Potentiel s’intéresse aux relations entre le gouvernement Matata et la Banque Centrale du Congo (BCC). Le quotidien estime que ces deux institutions sont à couteaux tirés. Le tabloïd constate que le gouvernement et la Banque centrale du Congo ne parlent plus le même langage sur le marché de crédit. Le malaise est parti de la recommandation de l’exécutif national aux banques commerciales de s’allier, dans toute opération de crédit, au taux d’intérêt directeur de la BCC, fixé aujourd’hui à 4%.
Le quotidien indique que la BCC ne partage pas cet avis et prend ouvertement la défense de la profession bancaire et invite plutôt le gouvernement à la prudence!
Le journal La République signale également que: Malgré les mesures prises du gouvernement, les expatriés continuent à verser dans le petit commerce… Il indique que leur commerce va de la noix de coco aux beignets, en passant par la friperie. «Comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui, ils se sont jetés, à corps perdu, dans la grillade des brochettes », souligne la République.