Revue de presse du jeudi 3 janvier 2013
Le Président Kabila a renvoyé le budget 2013 en vue de générer davantage des ressources pour la défense, relève Forum des As dans sa une de ce matin. Le quotidien explique que la loi des finances pour l’exercice 2013 n’a pas été promulguée par le chef de l’Etat pour entrer en application à partir du 1er janvier 2013.
A en croire un communiqué du cabinet du Président de la République, Joseph Kabila exige une seconde délibération de la loi des finances en vue de la réadaptation de certaines rubriques pour générer davantage des ressources pour la défense.
Les deux chambres étant encore en session extraordinaire, c’est l’occasion pour les députés et sénateurs de se pencher, une fois de plus, sur cette loi des finances, estime Forum des As.
Le renvoi au Parlement de la loi des finances a contraint le Gouvernement à se réunir le mercredi 2 janvier, pour faire face à l’absence du budget en ce début de l’année conformément aux dispositions de l’article 126 de la Constitution, indique le journal. L’exercice budgétaire 2013 étant entamé sans que ce texte ne soit en état d’être mis en application et dans le but d’assurer la continuité de l’exécution du programme d’action du Gouvernement, ce dernier a demandé l’ouverture des crédits provisoires.
Le Potentiel quant à lui revient sur le message de nouvel an du président de la République et titre : « Joseph Kabila promet un cadre d’échanges dès le début de 2013 ».
« Face à l’épreuve de la guerre, la cohésion nationale a été et demeure la condition de notre survie, le bouclier le plus sûr contre toute velléité de balkanisation et de destruction. La guerre dans laquelle nous sommes entraînés doit être une occasion pour nous unir davantage.», a déclaré le Président de la République.
Après l’année « de défi et de dures épreuves » qu’a été 2012, le président Joseph Kabila a souhaité que « 2013 puisse être une année d’espoir et de succès, une année au cours de laquelle nous pourrons mettre hors d’état de nuire les forces négatives dans notre pays et consacrer à nouveau tous nos efforts à la reconstruction nationale », rapporte Le Potentiel.
Le Potentiel reprend certaines analyses qui relèvent qu’« à l’Est de la RDC, les opérations de mixage en mars 2007 à Kimoka et Sake au Masisi (Nord-Kivu) – en lieu et place du brassage convenu dans l’Accord global et inclusif issu du Dialogue inter-congolais organisé en 2002 à Sun City – font qu’aujourd’hui un tiers des officiers est issu de l’ancienne rébellion du CNDP du général Laurent Nkunda et un autre tiers de diverses milices villageoises Maï-Maï ».
La Prospérité s’intéresse à l’amélioration du climat des affaires en RDC avec cet article: « Augustin Matata rassure la FEC ! »
Après le désaccord, la tendance est à l’harmonisation entre le Gouvernement et le secteur privé. Et ce, grâce à l’implication personnelle du chef de l’Etat, Joseph Kabila, note le journal. La prospérité nous informe que le Premier Ministre Matata a reçu, en son cabinet de travail, une délégation de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) conduite par son président, Albert Yuma.
Cette rencontre fait suite à celle ayant mis autour du Président de la République, le Gouvernement et le secteur privé où il était essentiellement question de l’harmonisation des relations entre les deux parties en vue de l’amélioration du climat des affaires en RDC, a révélé le numéro un du patronat congolais au journal. Aussi, ‘‘le Premier Ministre a-t-il souhaité qu’on revitalise un dialogue constructif entre le Gouvernement et le secteur privé. Et que d’ici le 15 janvier, nous puissions faire un premier rapport au Chef de l’Etat sur la qualité du dialogue que nous avons repris’’, a déclaré Albert Yuma.
Par ailleurs, les deux parties ont convenu, à l’issue de la rencontre du mercredi, que tout au long de cette année 2013, elles vont travailler dans une collaboration parfaite. Et que désormais, à chaque fois qu’il va falloir communiquer, cela se fera à travers un communiqué conjoint Gouvernement et secteur privé, rapporte La Prospérité.
Ces dernières semaines la tension est montée entre le gouvernement et le patronat congolais lorsque ce dernier a critiqué la « dégradation brutale du climat des affaires ».