Revue de presse kinoise du mardi 6 novembre 2012.
«Le programme que je propose est ambitieux dans les actions ». C’est par cette phrase que commence le discours de Matata Ponyo cité par La Prospérité dans la une de sa livraison du mardi 6 novembre en titrant : « Réduction du train de vie institutionnelle. Budget 2013 : Matata met le cap sur le social des congolais ! ».
Le quotidien note que le Premier Ministre a noté des inégalités flagrantes en matière salariale. Ce faisant, il a proposé d’appliquer les équivalences de grade décidées en 2007. Aussi, entend-il réduire le train de vie des institutions, pour renforcer les soldes des militaires.
Et, pour atteindre tous ces objectifs, il a sollicité le soutien de tous les élus que ce soit dans le toilettage du fichier des fonctionnaires afin que l’opération arrive au bout, que ce soit pour le projet de mise à la retraite et le paiement de la pension, poursuit La Prospérité.
Dans le même ordre d’idées, L’Observateur écrit dans sa manchette : « Belles perspectives pour l’année 2013 : Un excédent de 213 milliards Fc en Banque ».
Sur le plan économique et financier, le journal précise que la réunion autour du Premier ministre s’est penchée également sur la constitution de deux Fonds. Le premier en faveur de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) et le second pour le financement de recensement de la population.
L’Observateur fait savoir que de la même manière, un autre compte à été ouvert et dans lequel 5 millions de dollars américains sont logés et destinés à financer le recensement de la population prévue l’année prochaine.
Le potentiel de son côté indique qu’il ne manquait que de peu pour voir le Premier ministre et son aréopage éconduits par les députés nationaux lors de la plénière d’hier lundi 5 novembre consacrée à l’examen du projet de loi des finances 2013.
Dans sa Une : « Assemblée nationale : Minaku sauve Matata », le quotidien souligne que l’os, c’est le préalable contenu dans l’article 87 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques. Perspicace, le speaker de l’Assemblée nationale a réussi à découvrir la brèche, à savoir la reddition des comptes de l’exercice précédent se fait au moment du vote et non pendant l’examen. Aubin Minaku a tiré Matata Ponyo du pétrin.
« Assemblée nationale : ça bouge au Palais du peuple », écrit Forum des As dans sa manchette.
Forum des As note que les choses vont dans le sens de rompre d’avec les anciennes habitudes à l’Assemblée nationale. Le Projet de loi de finances de l’exercice 2013 dont le débat général s’ouvre ce matin à l’Assemblée nationale ne sera voté qu’après que le gouvernement aura déposé le Projet de loi portant reddition des comptes. C’est cette conclusion mûrie que le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a proposée à la plénière en vue de couper court au débat engagé autour de la motion incidentielle qui a failli retourner le Premier ministre Matata hier.
Et le journal de poursuivre : en fait, cette motion du député Bamporiki, soutenue par bon nombre des députés de la Majorité comme de l’Opposition, tenait aux prescrits de l’article 87 de la loi des Finances qui stipule clairement que le Projet de loi de reddition des comptes du dernier exercice clos doit être examiné par le Parlement préalablement au vote du Budget de l’exercice prochain. Le non dépôt de ce texte par le Gouvernement a pratiquement motivé la démarche de l’auteur de la motion qui a tenu à ce que la plénière retourne le Premier ministre pour apprêter le document justifiant l’exécution des moyens mis à sa disposition en 2011 avant de solliciter un nouveau budget.
